she's a hurricane.

Hazel Rosens

faites l'amour pas la guerre. enfin non faites pas l'amour, ça fait des gosses, ça crie c'est chiant. faites des crêpes. c'est bon les crêpes.

≈ NOM : rosens, l'une des familles fondatrices de pasadena. c'est simple, c'est doux. pourtant, y'a des gens qui ont jamais compris que c'était pas mon prénom, alors ils m'appellent comme ça. ≈ PRÉNOMS : ma mère a toujours aimé les prénoms bizarres qu'on voit jamais beaucoup et qui sont jamais dans le top 10 des prénoms de l'année. mais moi j'aime bien hazel. mes frères eux m'appellent, princesse ou chaton, c'est mignon. ≈ ÂGE : vingt-trois ans, et toutes mes dents, ça me fait un joli sourire tout ça. ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le jour d'halloween, paye ma classe. à paseda, usa. ≈ ORIGINES : ma mère était française, sa mère espagnole, et mon père a un grand-père irlandais, bref, je suis un cocktail. ≈ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : je suis étudiante en art, section dessin, parce que voilà c'est ma passion. ≈ STATUT CIVIL : je suis officiellement célibataire, mais officieusement en couple avec le mec le plus canon du monde. mais chut, seul une poignée de privilégié le sait. ≈ ORIENTATION SEXUELLE : crêpophile, ou plutôt chocophile, ouais j'adore le chocolat, je l'aime, je l'adule, je fais un véritable culte au chocolat. pas vous ? ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : grosse bouffe c'est un trait de caractère ? mais si on me pique mon chocolat je peux être très rancunière, et puis à cause de mes deux grands-frère, je suis devenue vulgaire et violente, faites gaffe à vous ! mais j'ai pas que des défauts hein ! je suis rigolote, j'aime bien raconter des blagues nulles, même si souvent je rigole avant la fin. je suis aussi super sociable, j'adore rencontrer de nouvelles personnes. ≈ GROUPE : valleys

≈ AIME : le chocolat, c'est mon pêché mignon, le surf, dessiner, jouer à cache cache, oui j'ai vingt-trois ans et alors ?, faire la fête, courir, me promener dans les bois, prendre des tas de photos, faire des grimaces, mais j'aime encore plus voir les gens en faire, surtout mon frère, rire, rire, rire, en plus c'est super facile de me faire rire, et puis j'aime être amoureuse. ≈ DÉTESTE : les araignées, même si d'après le saviez-vous, on est jamais à moins de dix mètres de ces bestioles, j'aime pas la pluie non plus, parce que ça m'empêche de sortir, j'aime pas de rien faire non plus, parce que c'est nul, et j'aime pas de pas aimer des trucs.

je dessine beaucoup, tout le temps à vrai dire. parfois je vais m'asseoir sur un banc dans un parc, et je dessine les passants pendant des heures. je ne me lasse jamais de voir comment des traits de crayons peuvent devenir de si belles choses. ❖ pendant mon temps libre, le week-end par exemple, ou entre deux cours, je travaille bénévolement pour une association qui aide les enfants défavorisés. je crois que j'ai jamais supporter de voir les autres souffrir depuis la mort de ma mère, je dois toujours aider, me rendre utile, c'est presque devenu une seconde nature. ❖ j'adore le karaoké, même si mes enfoirés de frères s'amusent à me rappeler que je suis la pire chanteuse de monde (ce qui entre nous n'est pas vrai parce que je fais des trop bons scores à singstar ce qui veut dire que je chante pas mal nah). ❖ je trie mes smarties et mes m&m's par couleur avant de les manger, c'est une mauvaise manie je sais mais je peux pas m'en empêcher. ❖ j'aime bien la bagarre, pas pour faire mal, c'est méchant, mais pour jouer, ouais je suis bizarre, mais avec deux grands-frères, c'était une manière de me faire respecter. ❖ je dort jamais beaucoup, et je fais souvent des cauchemars aussi, mais bon ça m'empêche pas de pas vouloir quitter mon lit le matin. ❖ j'aime pas les gens qui mastiquent leur chewing-gum à côté de moi, surtout quand ils insistent bien pour faire du bruit et pour qu'on sache qu'ils ont un trucs dans la bouche, j'aurais envie de leur coller des baffes parfois. ❖ je crie devant les films d'horreurs, enfin je hurle plutôt. j'ai horreur de tout ce qui fait peur, maison hantée, films d'horreurs, bloody mary, etc. ❖ je prends souvent des bains, trop selon mon père. je mets toujours pleins de gel douche pour qu'il y ait plus de mousse que d'eau, et je mets des bougies à la rose un peu partout. ❖ je dois pas être une vraie fille, parce que je préfère regarder un match de foot en famille (c'est-à-dire quatre mecs), plutôt que de regarder des films à l'eau de rose.

≈ PSEUDO/PRÉNOM : louve, parce que voilà je suis la femme de tyler hoechlin, ça va de soit. (arrêtez de baver bande de jalouse she's a hurricane. 4250105908

) mais on m'appelle axelle accessoirement. (pas de surnoms débiles ou je vous kill she's a hurricane. 1830223315

) ≈ ÂGE : je serais vieille dans un mois et cinq jours, mais bon, je ferais enfin légalement ce que je fais aujourd'hui. she's a hurricane. 955488814

≈ FRÉQUENCE DE CONNEXION : je suis tout le temps là, même quand je devrais pas, faut pas chercher, je suis accro à mon pc (et ça rime bouh ! she's a hurricane. 955488814

)≈ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? j'ai voulu suivre le lapin avec sa montre et je suis tombée dans le trou d'alice (pas celui que vous pensez je vous vois déjà venir bande de cochons she's a hurricane. 1571233836

) ≈ PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO ? c'est un personnage inventé ! ≈ UN DERNIER MOT ? aimez moi she's a hurricane. 1059720622

Code:: <span class="avapr">elizabeth olsen ≈</span> hazel rosens

it's gonna be hard when i'm gone.

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L'ENFANCE. CETTE HEUREUSE ET BRÈVE PÉRIODE DE L'EXISTENCE OÙ L'ON A TOUT JUSTE ASSEZ DE CONSCIENCE POUR SAVOURER LA JOIE D’ÊTRE ET D'INCONSCIENCE POUR IGNORER LES DIFFICULTÉS DE LA VIE.

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UNE FAMILLE, C'EST CELA : QUELQUES PERSONNES QUI S'AIMENT BIEN ET SE LE RÉPÈTENT À CHAQUE INSTANT, PAR DE PETITES ATTENTIONS, DES TAQUINERIES ET UNE VOIX TENDRE.

« ZAZA BOUGE TES FESSES SI TU VEUX PAS ÊTRE EN RETARD ! » Je lâchai un long soupir de refus en réponse à l'intrus qui venait de pénétrer dans ma chambre. Les restes de ma soirée d'hier me clouaient au lit, je m'étais couchée trop tard, comme toujours ces derniers mois. Mais ces soirées intimes entres amis de confiance était mon seul moyen de voir celui qui faisait battre mon coeur, car il était hors de question que je le présente à ma famille, nos pères se détestant depuis qu'ils étaient enfants. « BON ZAZA TU TE BOUGES OU QUOI ! » Je levai les yeux vers mon plus jeune frère, il pouvait être chiant quand il s'y mettait. Décidée à ne pas me lever, je m'enfonçai sous ma couette. « Je me lèverais pas, arrête. Et puis arrête de m'appeler Zaza, j'aime pas, tu le sais très bien. » Je refermai les yeux, pensant qu'il avait compris et qu'il partirait. Mais au lieu de ça, un gros poids s'étala sur moi. « Lève-toi, sinon tu sais ce que je vais faire. » Un nouveau soupir et je finis par céder, et me levai en rouspétant. Il avait l'habitude de m'embêter sans cesse, sans remords, mais parce que c'était mon frère. Puis qui aime bien, châtie bien, comme il le répétait souvent. « T'es énervant quand tu t'y mets, vraiment. Emmerder ta soeur, dès le réveil, jusqu'à ce qu'elle craque, tu pourrais pas trouver quelqu'un d'autre à martyriser ? » Il rigola jusqu'à ce que je lui balance mon oreiller dessus. J'en avais marre de lui et de ses conneries matinales, il pouvait bien embêter Woody, notre aîné, mais non, j'étais sa cible favorite, c'était vraiment trop facile d'attaquer la seule fille de la maison. « Allez on descend, espèce de larve va. » Je rigolai et décidai de le suivre. Oh et puis je l'aimais cet enfoiré en fait...

❖ ❖ ❖

« Tiens, tiens, tiens, regardez qui voilà, la seule fille de la famille. » J'adressai mon majeur à mon frère Elliott, en entrant dans la cuisine, ce qui le fit encore plus rire. « De toute façon, je ne serais plus la seule fille longtemps avec toutes celles que tu nous ramène sans cesse. D'ailleurs, je n'ai jamais compris comment elles arrivaient à trouver quelque chose de séduisant en toi. Tu les drogues c'est ça ? » Je lui adressai un sourire satisfait, en croquant dans la pomme que je venais de prendre dans la corbeille. « Et si tu nous disais plutôt où tu étais hier soir au lieu de t'inquiéter de mes conquêtes. Mes sources m'ont dit que tu leur avais faussé compagnie, encore. » Je fronçai les sourcils, pour lui faire croire que je ne voyais pas du tout ce qu'il voulait dire. Mais je voyais absolument de quoi il voulait parler, et même si j'étais le plus discrète possible à propos de Khelan, j'avais toujours peur que quelqu'un de ma famille l'apprenne. Elliott le détestait, depuis tout petit, et tout ça à cause de notre père. Parfois je me surprenais à penser que j'aurais voulu naître dans une autre famille, loin de cette compétitivité et cette haine. « Pourquoi t'intéresses-tu soudain à mes fréquentations ? » Je le regardai en plissant les yeux, comme les détectives le fond quand ils interrogent des suspects, du moins c'est ce qu'on voit dans les films. « Eh bien, je m'inquiète seulement pour ma petite soeur chérie. » Il m’ébouriffa les cheveux en passant derrière moi pour aller prendre sa boisson énergétique quotidienne. « Imbécile. » Il se retourna avec cette tête qui signifiait qu'il allait dire une connerie. J'en rigolai d'avance. Alors il prit cet air outré comme si ce que je venais de dire était la pire insulte au monde, mais le faisait d'une telle manière, que même un aveugle aurait éclaté de rire. C'est dans ces moments-là, quand tout le monde était souriant et complice, que j'étais vraiment heureuse d'être une Rosens.

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ON ÉTAIT CENSÉ SE DÉTESTER ET S'INSULTER, PAS S'AIMER ET SE DIRE DES MOTS DOUX

Je n'avais jamais chercher l'amour. Je voyais les garçons me regarder, mais ça s'arrêtait là, j'attendais que ça me tombe dessus comme il le montre dans les films. Et soudain ça apparaît, comme une claque en pleine gueule. Ça s'installe et ça ne repart pas avant d'avoir contaminé ton corps, ta tête et tout ton être. Ça ne repart jamais d'ailleurs, c'est là pour toujours, comme un poids dans ta poitrine, mais un poids incroyablement légé. C'est comme une évidence. Khelan était mon évidence. Je ne le connaissais que par mon père, qui insultait sans cesse le sien. Il disait que cette famille était une famille d'imbécile et qu'il ne valait pas mieux les uns que les autres. Mais Khelan était tout le contraire. J'avais appris à le mépriser, à la détester, à l'imaginer avec des tas de défauts repoussant. Mais jamais je ne m'étais attendu à ce qu'il soit doux, affectueux, et qu'il me fasse rire, à un tel point que j'avais souvent des courbatures au ventre. Le mieux avec lui, c'est que je pouvais faire n'importe quoi, même si nous devions nous cacher, ce qui était terriblement excitant. Seuls nos plus proches amis savaient ce qu'ils se passaient entre nous deux. Mais si nos pères l'apprenaient, ils nous auraient tous les deux tuer. Alors quand on se croisait en public, on se lançait des regards brûlants tout en s'ignorant. Il y a des jours où on partait tous les deux dans des coins pas voir rarement fréquentés, et on installait une couverture sur l'herbe, au soleil, pour jouer au scrabble, je le laissais toujours gagner parce que j'adorais le voir rempli de fierté. Et parfois la nuit, quand tout le monde dormait, on se rejoignait au bord de la mer. On sautait dans la mer tout habillé avant de s'embrasser sur le sable, sous un clair de lune. Bien sûr je menais une sorte de double vie, et je mentais à ma famille, mais le jeu en valait la peine. Je ne pouvais plus me passer de lui.

❖ ❖ ❖

« Khelan, est-ce que tu m'aimes ? » J'étais assise sur le plan de travail de son énorme cuisine. Ses parents étaient en vacances dans je ne sais quel pays d'Europe, et nous avaient laissés passer une semaine de pure bonheur sans le savoir. Je n'étais vêtue que de la chemise que je m'étais empressée de jeter dans un coin la nuit dernière. « Je veux dire, vraiment tu sais. » Je lui lançai un regard quelque peu craintif, tout en croquant dans l'une des fraises qu'il venait de sortir pour le petit déjeuner. Il se tourna vers moi, le sourire aux lèvres avant de poser ses mains sur mes cuisses nues, mais je ne le laissai pas parler. « Et si un jour tu te réveillais en te disant que je ne suis pas la bonne et que tu voudrais une relation que tu puisses afficher au grand jour et... » Il posa son doigt sur ma bouche pour me faire taire. Quand nous partagions des moments comme celui-ci, des moments normaux, je ne pouvais m'empêcher de penser ce qu'il se passerait si l'un de nous deux se lassait de l'autre, se lassait de toutes ces manigances et ces cachotteries. Dans ces moments, j'avais besoin d'être rassurée. « Hazel, stop. On en a déjà parlé. Tu sais très bien que je ne pourrais jamais me passer de ces yeux qui me lancent sans cesse des défis. De ce nez, qui se plisse quand tu me fais la moue. De ces lèvres, que tu mordilles quand tu es nerveuse ou excitée. Et de ce corps, dont je ne serais jamais rassasié. Hazel, s'il y a une fille que je dois présenter au monde entier, ce serait toi. » A mesure qu'il avait énuméré ces parties de moi, ses doigts les avaient frôlés, me faisant frissonner à chaque fois. Je lui souris, avant de déposer un long baiser sur ses lèvres. Cet homme avait vraiment le don de me rassurer.