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 un, deux, trois, nous irons au bois (savannah)

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MessageSujet: un, deux, trois, nous irons au bois (savannah)   un, deux, trois, nous irons au bois (savannah) EmptyVen 30 Mai - 14:12


   
On dit qu'il faut de tout pour faire un monde et au fond, si tout le monde se ressemblait, si tout le monde était d'accord avec tout le monde, la vie serait bien triste. Et puis parfois, les désaccords peuvent cacher des points communs qu'on n'imaginait pas. Savannah & Nolan
   

   
un, deux trois, nous irons au bois

   
C'est un dimanche après-midi et Nolan ne travaille pas. Il n'a jamais été aussi reconnaissant envers les dimances que maintenant. C'est les seuls jours où il peut passer toute la journée entière avec sa fille et Nolan ressent le besoin de toujours avec elle, de ne jamais la laisser quitter ses bras. C'est un sentiment violent avec lequel il n'est pas encore habitué. Il ne pensait pas qu'on pouvait s'attacher à quelqu'un aussi vite. Néanmoins, c'est sa fille. Comment ne pas fondre quand il sait qu'il a fabriqué ses petits doigts qui se resserre autour du sien de nulle part. Bon, bien sûr, l'idée d'être père célibataire a vingt-trois ans le fait toujours flipper et pas qu'un peu. C'est tellement fragile un bébé qu'il pourrait la briser sans même s'en rendre compte. C'est aussi profondément fatigant. Sa fille pleure plus que la normale à son avis et elle produit un grand nombre de déjections qui n'ont rien d'adorables mais la façon dont elle tourne la tête sur le côté quand elle s'éloigne comme si elle le suivait du regard compense largement. Nolan l'aime tout simplement et il aime son métier de père même si ce n'était pas au programme. Aujourd'hui, il décide de sortir Enora. La pauvre petite passe ses journées enfermées avec sa nounou et le soir, Nolan est soit trop fatiguée soit sa fille n'est pas disposée pour sortir. Néanmoins, elle a besoin de prendre l'air frais même si elle passe la moitié de son temps à dormir pendant la sortie. Après que Rose ait déposé Enora chez lui, Nolan a foncé à la librairie la plus proche pour acheter tous les livres sur les bébés qu'il pouvait trouver. Et tous les livres sont formels : à trois mois, un bébé passe son temps à dormir et à manger ce dont Nolan pourrait presque être jaloux des fois. Par exemple, le temps de partir de chez lui et d'arriver près de la forêt, sa petite princesse s'est endormie. Il n'a jamais été se promener dans la forêt depuis son arrivée à Pasadena. Tout au plus, il a entendu quelques rumeurs lugubres sur les lieux mais en pleine journée, quand le temps est chaud et ensoleillé, Nolan suppose que c'est le moment idéal pour se balader entre les arbres. Il ne compte pas s'éloigner des sentiers destinés aux touristes ni s'enfoncer trop dans les bois. S'il peut trouver une petite aire de repos où s'asseoir et passer du temps avec sa fille, ce serait parfait. Gentiment, il glisse le bébé dans l'écharpe qu'il a difficilement accroché autour de lui - il jure que tous les accessoires pour bébé ont été créés par des personnes diaboliques prêts à tout pour rendre la tâche la plus compliquée possible. Une fois sa fille installée, il attrape le sac pour bébé et s'avance sur le petit sentier. Il doit marcher une dizaine de minutes avant qu'il tombe sur une petite aire de pique-nique et il va s'asseoir sur un des bancs mis à disposition. Il ne sait pas combien de temps il reste là à observer le profil endormi de sa fille avant qu'elle cligne des yeux et commence à gigoter et à gémir jusqu'à ce qu'il la prenne dans ses bras et l'embrasse sur le front. Une fois que sa fille s'est assagie, il la bouge en position assise, faisant attention à ce que sa tête repos sur son torse. Il se met ensuite à gazouiller. Si on lui avait dit un an qu'il finirait parler à un bébé avec cette horrible voix ridicule, il aurait ri, mais le voilà, fier d'amuser sa petite princesse. « Tu vois les feuilles ? Elles te plaisent. Mais oui tu as vu comment elles sont vertes. » Au fond, Nolan doute que sa fille puisse distinguer quoique ce soit. Soudain, au tournant du chemin, surgissent plusieurs cheveux. Des accompagnateurs guident les rennes et dessus des petits d'une dizaine d'années sourissent avec toutes leurs dents. Nolan secoue la tête - il n'aime pas l'équitation. « Tu as vu les chevaux ? Peut-être que papa t'emmènera quand tu seras grande ? Mais non, papa t'emmènera à la piscine. On ne va pas aller dans les écuries ça sent mauvais et tu as vu tous ces chevaux, ils pourraient faire du mal à ma princesse. L'équitation c'est pas pour les petites filles fortes comme toi. »
   
(c) Bloody Storm

   
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MessageSujet: Re: un, deux, trois, nous irons au bois (savannah)   un, deux, trois, nous irons au bois (savannah) EmptyMer 4 Juin - 22:08





nolan w/ savannah
but we're gonna start by drinking old cheap bottles of wine, shit talking up all night, aaying things we haven't for a while, we're smiling but we're close to tears, aven after all these years, ae just now got the feeling that we're meeting for the first time.

J’étais réveillée depuis cinq heures du matin, chose qui m’arrivait depuis des lustres et je commençais tout doucement à craquer. Il n’y avait pas un seul bruit dans la maison et je devais avouer que ça m’angoissait quelque peu. Il ne me fallut pas longtemps pour me décider, puisque j’étais en train de me réconcilier avec l’équitation, il était temps pour moi de voir nos chevaux. Après toutes ces années, je ne pouvais pas rester traumatisée à cause de cet accident stupide. Je savais aussi que le centre d’équitation d’Orange Grove faisait sa sortie, ça pouvait tout à fait être l’occasion de me mêler dans la petite foule. Inutile de passer pour la tarée de la journée en sortant à cheval dés le matin. Une fois dans le box, il me fallut pourtant une bonne demi-heure avant de sortir mon cheval sans paniquer. Je devais vaincre cette peur paniquer qui me rongeait depuis quasiment dix ans, il était temps. Ma jumelle adorait me taquiner sur le sujet, comme si le fait d’être plus apeurée que moi commençait à la rendre dingue. Toujours est-il que j’étais là, face à la bête qui semblait m’apaiser. Quelques minutes plus tard, j’étais enfin prête et il ne me fallut pas très longtemps pour reprendre mes vieilles habitudes. Il fallait avouer que malgré tout, c’était quelque chose que j’adorais, observer les paysages à cheval était sans doute un des meilleurs moments à passer. Je ne savais pas exactement combien de temps j’étais restée dans les collines, peut être une heure, sans doute beaucoup plus. J’avais tout oublié, j’étais sereine et heureuse d’avoir enfin pu passer plus de dix minutes avec mon cheval. Claquant la langue pour le faire partir au galop, je me dirigeais vers un des sentiers de Pasadena que j’affectionnais particulièrement depuis des années. Les petits étaient en effet en sortie et les accompagnateurs semblaient déjà éreintés. J’étais totalement perdu dans mes pensées lorsqu’une voix masculine me tira de ma rêverie. Premièrement parce qu’il semblait légèrement dingue, deuxièmement parce que la vision d’un jeune homme avec un bébé était plutôt improbable dans cette ville. « Tu as vu les chevaux ? Peut-être que papa t'emmènera quand tu seras grande ? Mais non, papa t'emmènera à la piscine. On ne va pas aller dans les écuries ça sent mauvais et tu as vu tous ces chevaux, ils pourraient faire du mal à ma princesse. L'équitation c'est pas pour les petites filles fortes comme toi. » Un petit rire sorti de ma gorge sans que je puisse l’arrêter. Depuis quand l’équitation était un sport de petite précieuse ? Sautant de mon animal, j’arquais un sourcil devant cette scène qui était hilarante et si mignonne à la fois. « Les chevaux aident dans les thérapies pour les enfants malades, ils ne risquent pas de briser votre princesse en mille morceaux. » Alors ça c’était tout moi, rien ne me disait que ce n’était pas un dangereux psychopathe avec un faux bébé, qui attendait à l’affût de la moindre gonzesse complètement idiote. Haussant les épaules devant le regard amusé du jeune homme. En effet, il devait se dire que j’étais légèrement limité. « Elle aimera ce sport juste pour vous embêter. » Lâchais-je alors d’une voix mutine tout en caressant ma monture avec un sourire narquois. J’étais quelque peu étonnée de ne jamais l’avoir vu par ici, après tout Pasadena n’était pas la plus grande ville de la galaxie et nous connaissions plus ou moins tout le monde. Cependant, je n’osais pas spécialement encore plus m’immiscer dans sa conversation avec lui même. Je ne le connaissais pas, ni lui, ni ses réactions.
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MessageSujet: Re: un, deux, trois, nous irons au bois (savannah)   un, deux, trois, nous irons au bois (savannah) EmptyJeu 5 Juin - 13:21


   
On dit qu'il faut de tout pour faire un monde et au fond, si tout le monde se ressemblait, si tout le monde était d'accord avec tout le monde, la vie serait bien triste. Et puis parfois, les désaccords peuvent cacher des points communs qu'on n'imaginait pas. Savannah & Nolan
   

   
un, deux trois, nous irons au bois

   
Nolan sursaute légèrement lorsqu'il entend un rire amusé derrière lui et il manque de faire un bon de dix mètres quand il se retourne et la première chose qu'il voit, c'est un cheval, un peu trop imposant à son goût. La seule raison qui fait qu'il ne trébuche pas comme un idiot de première est sa fille, toujours assise sur ses genoux. Enora penche d'ailleurs un peu en arrière, délogée des jambes de son père par sa réaction un peu brusque. Le mouvement semble l'amuser parce qu'elle agite ses petites mains en l'air comme pour attraper quelque chose. Nolan est distrait un instant par le spectacle adorable qu'est sa fille avant de la rasseoir correctement et de resserrer la prise de ses doigts sur elle sans lui faire mal. Finalement, il se retourne vers le cheval et cette fois aperçoit la cavalière qui saute au sol avec aise. Nolan la dévisage de haut en bas, à la fois méfiant mais appréciant la grâce et la fraicheur de la jeune femme aux cheveux roux. Néanmoins, depuis qu'il est père, Nolan se méfie grandement des gens qui l'abordent. C'est généralement pour le draguer - ce qui est flatteur mais il n'est pas intéressé par la vie de couple ou même un coup rapide en ce moment - ou encore pour lui dire comment élever sa fille. Ces gens-là sont ceux que Nolan déteste plus. Il a horreur qu'on lui dise quoi faire avec Enora ou qu'on essaie de la toucher, caresser sa joue parce que oui, elle est adorable, non, elle n'est pas une propriété publique. « Les chevaux aident dans les thérapies pour les enfants malades, ils ne risquent pas de briser votre princesse en mille morceaux. » Nolan fronce les sourcils, mi-amusé, mi-surpris bien que toujours méfiants. Il pose son regard sur le cheval, certes calme, mais qui pourrait décider de cabrer et envoyer valser la première personne près de lui. Il imagine Enora, dix ans plus tard, avec les cheveux de sa mère et son sourire, sur le dos d'une de ses bêtes puis avec un hématome énorme dans tout le dos parce qu'elle est tombée. Oui, la natation est beaucoup moins dangereuse. « Une chance qu'elle ne soit pas malade. Pas besoin de thérapie ni de chevaux dans sa vie. » répond-il. Il se lève du banc et ramène Enora contre son torse, la serrant dans ses bras et faisant attention que sa tête soit bien posée. La petite pousse un petit cri de joie au changemen de position avant de poser la tête sur l'épaule de son père, fourrer ses doigts dans sa bouche et se mettre à baver allégrement sur le t-shirt de Nolan. Il ne grimace même plus face à toutes les déjections que sa fille fait. « Elle aimera ce sport juste pour vous embêter. » Cette fois, Nolan est purement et simplement amusé par l'inconnu en face de lui qui sourit de façon un peu trop arrogant mais qui n'a clairement pas froid aux yeux. Il aime les personnes de caractère mais si ces dernières font quelque chose d'aussi dangereux que monter un cheval. Ce n'est même pas qu'il n'aime pas ces animaux. C'est que ce sont des bêtes vivantes qui ont leurs propres émotions et qu'on ne peut pas les contrôler. La peur de l'inconnu, devoir laisser le contrôle à quelqu'un d'autres sont deux choses que Nolan déteste par-dessus tout. « Désolée de vous décevoir mais je suis sûr que ce sera la fille à son père. Une grande nageuse. Peut-être même au niveau olympique. » Après tout, pourquoi ne l'aurait-elle pas dans les gènes ? Si Nolan l'avait pas fait l'idiot, il aurai pu concourir pour les jeux. Au pire, si Nolan ne l'influence pas, il est sûr que ses deux meilleurs amis entraîneront Enora dans le baseball. Une fois qu'il aura trouvé le temps et le courage de leur annoncer qu'il est père. « Je m'appelle Nolan et voici ma fille Enora. » Toujours en train de baver sur lui. « Et vous madame je sais tout, quel est votre nom ? »
   
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