]Je sais que je ne suis pas parfaite, j'ai rarement fait les bons choix et j'ai souvent déçu ceux qui m'aimaient. Je ne suis pas courageuse, même si certaines personnes me le répètent en boucle, moi la pauvre orpheline dont les parents, un médecin et une pauvre femme au foyer sont morts. Dont les frères et soeurs ont dû fuir la ville par peur. La famille idéale avec une vie idéale détruite par les flammes ... C'est faux ! Ma vie n'est qu'un mensonge et ils ont tort, tellement tort, aucun vie n'est parfaite, tout le monde souffre même si c'est en silence, même si un sourire vous fait penser le contraire .. aucun vie n'est parfaite et nous sommes tous des lâches, même si certains l'ignorent encore. Bref, je ne suis pas ici pour critiquer les humains de ce monde, d'ailleurs la critique ne me ressemble même pas, je te l'assure. Pourtant, il y a des jours comme aujourd'hui que je qualifierais de "pourris", des idées noires, des verres de trop et une confession. C'est souvent mon programme dans ce genre de cas, mais aujourd'hui j'ai réalisé la légèreté de la vie et la rapidité a laquelle on peut la perdre ... Alors, pour ne rien oublier ou comme un aveux, j'ai décidé de te prendre toi, petit journal comme témoin de ma vie et gardien de mes secrets ..

La vie a toujours été clémente avec moi, je n'es jamais été malheureuse, je n'es jamais connue la tristesse ou le manque d'argent, ni même la perte d'un doudou. J'ai toujours eu une enfance digne des contes pour petite fille, une famille digne des contes de fées. Je suis la petite dernière d'une famille de 5 enfants, deux garçons, deux filles. Durant de nombreuses années, j'ai cru que nous serions toujours là les uns pour les autres, que le fait qu'on ai le même sang nous unissaient à jamais. C'est ce que mon père m'a dit en tout cas et je le croyais, jusqu'à sa mort. Parce que oui le destin m'a blessé, il m'a brisé le coeur. Il a fait une marque au fer rouge dans ma peau, une marque indélébile, une blessure qui même plus de dix ans après continue de me faire souffrir, refusant de cicatriser ... Mes parents sont morts et je vois encore les flammes qui sortent de la fenêtre autant que je me souviens des larmes sur mes joues. Un incendie, heureusement pour moi, mon côté fêtarde m'a sauvée pour une fois. J'étais détruite sans eux, mais je pensais pouvoir compter sur ma famille, je n'aurais pas pensé que mes frères et soeurs, tous majeurs à l'époque allait s'enfuir en me laissant derrière eux. J'ai perdue toute ma famille ce soir-là, j'ai tout perdue et je n'avais que 15 ans. Alors bonjour les foyers !

C'est ce que je croyais mais quelqu'un a eu pitié de moi. Un flic, M. Sanders. Il m'a hébergé quelques mois avant de me proposer de m'adopter afin que je puisse avoir la vie dont je rêvais. Il faut dire que je suis née en étant une Mitchelli, l'une des plus grandes familles soupçonnée de faire partie de la mafia italienne. Et ce que Paul Sanders savait, c'était que je n'aurais pas une vie facile en gardant ce nom alors il m'a proposé le sien, comme une seconde chance et je l'ai acceptée. Je vous mentirais en disant que c'était instantanée, j'ai longuement hésité. Autant vous dire que dans mon enfance, tout était les mélanger, les gentils étaient les méchants et les méchants étaient les gentils. Alors prendre le nom d'un flic. Je crois que finalement j'avais acceptée colère contre les miens qui m'ont abandonné. J'ai donc pris une nouvelle vie, plus saine, obtenu mon diplôme de fin d'année et rejoins l'université. Avant Paul, je n'avais jamais pensé à l'université, comme mes frères et soeurs, je devais rejoindre "l'entreprise familiale" alors quand il a fallut choisir un cursus, je n'ai pas su et j'ai pris au hasard, pour devenir agent du FBI. J'ai parfaitement réussit mes études et obtenu mon diplôme, il y a quelques temps. Ensuite, il a fallut convaincre Paul et le bureau que j'étais capable de coincer ma famille, de les mettre a jamais derrière les barreaux. Certains ont qualifiés cela comme une mission suicide, d'autres comme un truc à tenter, il faut bien que quelqu'un les arrête et même si les années sont passés, tout le monde sait que personne ne peut piéger une Mitchelli qu'une Mitchelli.

J'ai appris que c'était à Pasadena que l'un de mes frères avait le contrôle et pas de chance, c'est lui le premier que je trouve, donc le premier que je chasse. J'ai jouée la carte de la pauvre petite fille qui avait été abandonnée, qu'une flic avait tentée de détourner de sa famille, bref un beau cinéma qui m'a fait obtenir sa pitié. Je ne suis pas stupide, il m'a prise comme barman dans son bar mais je sais bien que je suis encore à l'essai même si il dit me faire confiance. Enfin, il dit à ses hommes de me le dire.