it's gonna be hard when i'm gone.
1992. on dit que la naissance vous fait oublier les temps antérieurs; on dit que mettre au jour, c'est mettre à jour, comme un carnet qu'on fait débuter à blanc en lui arrachant des pages. «
c'est une petite fille » et voilà que la famille weaver accueillait un membre de plus dans leur tribu, une petite fille pour être plus précis. Eh oui ils étaient encore du genre vielle école les weaver, ils ne voulaient pas connaître le sexe de leur enfant avant que celui-ci ne pointe le bout de son nez. «
ça veut dire que j'ai une petite sœur maintenant », dit un petit garçon. «
tu as tout compris bonhomme », lui répondit son père en prenant son fils dans les bras et en le serrant fort contre lui. Si des gens passaient par là et voyaient cette scène ils seraient vraiment touchés, par ce portrait de famille ayant l'air si parfait, la mère avec son bébé dans les bras et le père avec son fils aussi dans les bras, quoi de plus beau me diriez-vous. Le problème, parce que oui il y en a un, la vie ne peut donc pas être si belle et si parfaite voyons. Et bien c'est que dans une heure même pas monsieur weaver sera repartit en mission en Afghanistan pour trois mois au moins encore. Il avait juste reçu une permission pour pouvoir assister à la naissance de son enfant. Ça n'allait donc pas être facile pour madamde weaver de gérer la nouvelle arrivée seule. En plus de ça comme toute femme de militaire, elle aura toujours la crainte du coup de file qui pourrait annoncer le pire. Mais elle ne devait pas pensé à ça elle devait se concentrer sur son petit garçon et sa nouvelle petite fille à présent.
1998. les enfants sont la chose la plus précieuse dans la vie. un parent doit faire tout ce qu'il peut pour donner à un enfant le sens de la famille. «
papa », criait la petite aphrodite en voyant son papa rentrait dans la maison. Ça faisait cinq mois qu'il était partit en mission et la petite de cinq ans était tellement heureuse de le revoir qu'elle lui sauta dans les bras «
oh ma puce, si tu savais comme vous m'avez manqué », répondit son père en la serrant fort dans les bras «
j'aime pas quand tu pars papa » puis avant que monsieur weaver ai eut le temps de répondre le reste de la tribu arriva, lucas dix ans qui lui ne courait plus quand son père rentrait, il était trop grand pour ce genre de chose maintenant et madame weaver bien sûre qui était tellement heureuse elle aussi de revoir son mari «
bon alors qui c'est qui veut son cadeau en premier » et oui il y avait au moins un point positif au déplacement de monsieur weaver, car à chaque fois qu'il revenait, il ne revenait pas les mains vides, il ramenait toujours des petits souvenirs à ses enfants et même à sa femme. D'un coup lucas n'était plus trop âgé, puisqu'il arriva en courant vers son père pour le serrer dans ses bras «
moi » monsieur weaver rigola alors puis il déposa aphrodite au sol et sortit tous les petits souvenirs qu'il avait ramené.
2000. quand on retourne dans sa ville natale, on s'aperçoit que ce n'était pas l'endroit qu'on regrettait, mais son enfance. «
Ces mots signifient que tu vivras ta vie sans aucun souci, philosophie, Hakuna Matata », chantèrent en cœur les deux weaver. Tout les deux étaient assis sur le canapé à regarder pour la trente cinquième fois leur Disney préféré, c'est à dire le roi lion. Ils ne se lassaient jamais de le regarder, à force ils connaissaient les répliques par cœur mais surtout leur mère n'en pouvait plus d'entendre ce dessin animé «
vous regardez encore le roi lion ? », dit-elle en arrivant dans le salon «
oui maman », répondirent-ils en cœur en se retournant vers leur maman pour lui faire des petits yeux de cocker battu. Puis ils se retournèrent à nouveau face à la télé pour regarder le dessin animé. Leur mère un peu exaspérée de voir à chaque fois ses enfants posés devant ce film, se dirigea vers la cuisine «
par contre dans une demie-heure c'est l'heure du goûter » «
mais maman, ça sera pas encore fini dans une demie-heure » «
pas de mais, je veux vous voir tous les trois dans le cuisine dans une demie-heure » Madame weaver partit alors dans la cuisine préparait le goûter pour ses enfants et lucas quant à lui se mis à bouder, il voulait finir le film et n'avait pas envie d'aller goûter. Isis le regarda alors et posa sa tête sur son épaule «
mais c'est pas grave lucas, on pourra voire la suite plus tard », dit-elle de son petit air innocent, son frère lui fit alors un sourire et les deux enfants continuèrent dans la bonne humeur à regarder le film et à chanter. Ces deux là étaient inséparables, ils étaient toujours fourrés ensemble, lucas était très protecteur envers sa petite et la petite aphrodite malgré son jeune âge réussissait à redonner le sourire à son grand frère quand il n'allait pas bien, juste en parlant, comme elle venait de le faire.
2005. Je ne peux pas vous promettre de vous ramenez tous en vie dans vos foyers. Mais je fais le serment devant vous et devant le Tout-puissant que lorsque nous irons nous battre je serai le premier à poser le pied sur le terrain et que je serai le dernier à partir et je n’abandonnerai personne sur le sol ennemi... mort ou vivant. Nous reviendrons tous ensemble chez nous. Je le jure devant Dieu. «
papa qu'est ce que tu fais là ? », dit la jeune aphrodite d'un air étonnant quand elle revint de l'école et vit son père assis dans le salon. Elle ne s'y était pas du tout attendue, elle ne pensait pas le revoir avant deux mois puisqu'il était en mission. «
et bien jeune fille tu n'as pas l'air heureuse de me voir », répondit son père en souriant. La jeune fille lâcha alors son sac et se précipita vers lui avant de le prendre dans ses bras «
si bien sûre que si je suis heureuse, c'est juste que je suis étonnée je ne m'attendais pas à te voir » les deux restèrent un petit moment comme ça, parce que ça faisait plusieurs mois qu'ils ne s'étaient pas vu, puis monsieur weaver desserra son emprise et regarda sa jeune fille «
tu deviens une vraie femme toi dis-donc », dit-il en souriant, il regrettait de ne pas avoir vu ses enfants grandir comme il l'aurait souhaité. Maintenant il savait qu'il serait là pour ses enfants, après une blessure par balle, monsieur weaver avait décidé de quitter l'armée. Sa blessure n'avait été que petite par rapport à ce qu'y aurait pu lui arriver et justement c'est ça qui l'avait fait réfléchir, il ne voulait pas qu'un jour il lui arrive quelque chose et que sa famille se retrouve seule. «
on va pouvoir passer plus de temps ensemble ma puce maintenant, je te le promets » «
comment ça se fait tu ne pars plus en mission ? », demanda aphrodite en souriant, ça serait égoïste mais elle serait tellement heureuse si c'était le cas, c'était vraiment dur de ne pas pouvoir voir son père tous les jours, elle en avait assez souffert avant maintenant c'est pas comme si elle s'y était habitué mais c'était devenue moins dur «
non je ne retourne plus en mission, l'armée c'est fini pour moi » aphrodite était vraiment heureuse et un grand sourire se forma sur son visage, elle prit alors son père dans les bras, enfin elle allait pouvoir le voir tous les jours.
2013. Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits. ça fait maintenant quelques semaines qu'il est partit et pourtant aphrodite a l'impression que ça fait une éternité. Elle ne comprend pas pourquoi il lui manque autant, c'est fou mais il n'y pas une journée qui passe sans qu'elle ne pense à lui. Petit à petit elle comprend qu'elle éprouve bien plus que de l'amitié pour le jeune homme, mais que va-t-elle faire, elle n'a aucune chance, julian est marié et elle ne veut pas mettre fin à un couple ou même juste mettre le doute dans la relation du couple. Il faut juste qu'elle essaye de contrôler ses émotions, qu'elle essaye d'arrêter de penser à lui, de toute manière il était partit, donc elle n'allait plus le revoir et même si ça allait être dur, il fallait qu'elle essaye de l'oublier.