LESLIE HIGGINS.
≈ amitiée compliquée.
Dire que leur amitié est compliquée est franchement peu dire. C'est plutôt une amitié bizarre entre Leslie et Janis. Tout commence avant leur rencontre, en Irlande. Leslie aime une jeune femme, belle, merveilleuse, qu'il adule comme ce n'est pas permis et il fait d'elle sa muse, suite logique d'un passion inconditionnel portée par un artiste comme lui. Elle est le sujet principal de son œuvre. Ciara qu'elle s'appelle. Sauf qu'elle, elle ne l'aime plus, alors elle le quitte tout simplement. Elle ne veut pas qu'il la recherche ; elle lui ment, même, soi-disant qu'elle serait partie à Pasadena, peut-être au bras d'un riche américain. Pris de jalousie, mêlé à un sentiment de reconquête, il s'en va pour les USA sans réfléchir, mais elle n'est pas là. Elle n'a jamais été à Pasadena. Il s'est fait berner, il s'est fait avoir. Mais revenir en Irlande, la queue entre les pâtes n'est pas possible. Alors il fait avec l'idée de construire une nouvelle vie ici, à Pasadena. C'est à ce moment-même qu'entre dans sa vie la belle Janis. Comme une apparition, un mirage, un fantôme. Elle a le même nez, le même regard, la même moue. Elle est aussi grande qu'elle, aussi élancée, aussi belle, peut-être même un peu plus que dans ses souvenirs. Janis, la copie conforme de Ciara. Leslie n'est pas fragile psychologiquement, mais lorsqu'il la voit traverser la rue, il ne peut s'empêcher de devenir parano. Il pense que c'est elle, que c'est Ciara et qu'il doit la séduire à nouveau, sans pour autant être lourd. Il aborde Janis et, naturellement, ils deviennent amis. Leslie lui propose même de devenir l'un de ses modèles, pour ses tableaux, ce qu'elle accepte. Mais rapidement la nostalgie prend le pas sur l'excitation. Des sentiments enfuis, d'amour, de passion, mais de haine sont remontés en lui. Il lâcha alors tout ce qu'il avait sur le cœur pour tout lui avouer. ucucuc