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 (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel

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Aliyah O'Connell
Aliyah O'Connell

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MessageSujet: (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel   (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel EmptyDim 15 Juin - 15:03

Aliyah ∞ Samuel
What the hell?!
Un rayon de soleil vint lui chatouiller le nez et Aliyah plissa les yeux, toujours fermés, avec un léger froncement de sourcils. Encore dans un demi-sommeil, elle étouffa un grognement dans l’oreiller et soupira doucement. Allongée sur le ventre, le drap ne la couvrant que jusqu’à la taille, elle sentit l’air frais du matin caresser son dos nu. Pourtant, elle n’était pas encore décidée à ouvrir les yeux et à entamer une nouvelle journée. Surtout qu’ils étaient samedi matin, et qu’elle ne travaillait pas, il n’y avait aucune raison pour qu’elle sorte du lit tout de suite. Même si le lit en question n’était pas vraiment le sien.

A côté d’elle, la chaleur d’un autre corps, celui de Samuel, avec qui elle avait passé la nuit. On ne pouvait pas vraiment dire que c’était une habitude, mais ça arrivait de temps en temps. Probablement parce que parfois, elle se sentait un peu trop seule, suffisamment pour frapper à la porte d’un type qu’elle avait la majeure partie du temps du mal à supporter. Mais il fallait bien avouer que sur certains plans, ils s’entendaient à merveille. Surtout quand le plan comprenait un lit, et plus aucun vêtement.

Elle aimait bien Samuel, sans quoi elle ne reviendrait pas le voir. Il avait beau lui paraître insupportable parfois, si elle ne l’appréciait pas un minimum, elle ne pourrait clairement pas continuer à coucher avec lui. Mais ça, elle ne l’avouerait jamais, surtout pas au principal intéressé. En y repensant, leur relation était franchement étrange, et totalement bancale. Et ils étaient les seuls au courant d’ailleurs, aucun d’eux ne souhaitant que la chose s’ébruite.

Son compagnon étouffa à son tour un soupir, preuve qu’il était tout comme elle en train de se réveiller. Papillonnant des paupières, la brunette habitua doucement ses yeux à la lumière, sans pour autant se décider à bouger d’un pouce. Son regard se posa sur le grand blond de qui elle partageait le lit, et elle détailla son visage du regard, devant bien avouer qu’il était séduisant. Dommage qu’il ait un caractère de merde, et elle aussi par certains aspects. Peut-être était-ce parce qu’ils se ressemblaient trop sur certains points que ça coinçait parfois - souvent ? - entre eux.  

Mais pour l’heure, c’était calme, et ça le resterait probablement jusqu’à ce qu’elle s’en aille, à moins que l’un ou l’autre n’ait une parole malheureuse qui mette le feu aux poudres. Samuel avait encore les yeux fermés, visiblement pas décidé à les ouvrir, et elle eut une envie furieuse de faire quelque chose pour l’obliger à se réveiller pour de bon. Aliyah pouvait être une réelle enquiquineuse quand elle s’y mettait, et d’ailleurs elle ne tarda pas à venir tapoter sa joue du bout des doigts rien que pour l’ennuyer. « Réveilles-toi paresseux, je m’ennuie. » Capricieuse, elle ? Seulement quand l’envie lui prenait, et très souvent avec lui.

Elle se redressa légèrement, remontant le drap jusqu’à sa poitrine et s’appuya sur un coude, attendant qu’il daigne ouvrir les yeux, tout en sachant qu’il n’accèderait pas si facilement à sa requête, surtout avec la manière dont elle l’avait formulée. Elle reprit donc sa tâche, de l’embêter jusqu’à ce qu’il cède, au risque qu’il soit de mauvaise humeur après ça. Elle se stoppa néanmoins net quand des coups furent frappés à la porte d’entrée. Aliyah se redressa d’un bond, fixant la direction dont provenait le bruit comme si elle avait une vision capable de traverser les murs et qu’elle aurait ainsi une chance de savoir qui était justement derrière la porte. Le frère de Samuel ? Leya ? Tout autre personne susceptible de les connaître tous les deux ?

Le son sembla avoir décidé Samuel a sortir de son sommeil et Aliah se tourna vers lui, ressentant un mélange de panique et d’énervement. « Tu attends quelqu’un ?! » lança-t-elle d'un ton presque accusateur. Bon sang, si quelqu’un devait passer chez lui ce matin là, il aurait au moins pu la prévenir, elle serait partie bien plus tôt ! Et qu’est-ce qu’elle pouvait faire maintenant ? Hors de question qu’elle saute par la fenêtre en tous cas ! Déjà qu’utiliser la sortie de secours à chaque fois qu’elle s’en allait de chez lui en plein jour l’ennuyait profondément… Forcément, avec des talons comme ceux qu’elle avait l’habitude de mettre, ça n’était franchement pas pratique l’escalier de secours en métal, d’autant plus que Samuel avait la bonne idée de vivre dans un quartier franchement mal famé ! « Qu’est-ce qu’on fait ? » L’énervement perçait dans sa voix, elle aurait mille fois préféré commencer sa matinée plus en douceur.
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Dernière édition par Aliyah O'Connell le Dim 15 Juin - 21:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel   (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel EmptyDim 15 Juin - 17:08

Aliyah ∞ Samuel
Il y avait de ces relations qu’on ne pouvait expliquer, ces relations qui défiaient l’entendement et sur lesquelles il ne fallait surtout pas poser de mots sans en briser toute la magie. Ce qu’il y avait entre Samuel et Aliyah n’était pas explicable, non. A part pour dire quelque chose comme « sex-friends » et ça, évidemment, c’était tout de suite moins romantique. Une nuit de plus à ses côtés. Ce n’était pas si fréquent qu’on pouvait le croire, mais c’était suffisant aux yeux de Samuel. Ne pas trop s’attacher, c’était la règle, et le fait de ne pas la voir pendant un certain temps y contribuait. Même s’il était bien trop fier pour reconnaître que merde, il était complètement accro – et c’était bien pour cette raison qu’il continuait dans cette relation uniquement sexuelle, avec pour règle de base l’absence de sentiment amoureux, pour la simple et bonne raison qu’il détestait la solitude. Etre seul dans son appart’ assez miteux situé dans Bungalow Heaven le faisait flipper comme un môme, alors dès qu’il pouvait combler ce vide, il sautait sur l’occasion. Et Aliyah était parfaite à ce niveau-là, avec cette même incapacité que lui à s’engager dans une relation stable. Ils se ressemblaient un peu. Deux têtes de mule, clairement. Il la détestait comme il l’adorait. Parfois, il trouvait son caractère franchement exécrable et ils s’engueulaient, et en règle générale, tout se réglait au lit ! Et pourtant, ils continuaient de se voir, car la chaleur de son corps lui plaisait tellement. Par-contre, jamais il ne pourrait le dire à quiconque, surtout pas à son frère ! Personne ne devait découvrir leur relation. Jamais. C’était leur secret, à eux deux, mais à personne d’autre.

Il poussa un grognement et, quelques secondes plus tard, sentit que quelqu’un lui tapotait la joue – sûrement pour le réveiller. Nouveau grognement d’homme des cavernes. Il avait envie de lui faire bouffer la couverture.  « Fiche-moi la paix » grommela-t-il en plongeant la tête sous l’oreiller. Quelle délicatesse dans ses paroles ! En même temps, ce n’était pas une relation sentimentale. Avec Ali, Samuel ne s’embarrassait pas d’un romantisme à deux balles cinquante, au contraire, il n’était pas d’une gentillesse folle avec elle, mais en échange, elle le lui rendait bien ! Ils avaient toujours fonctionné de cette manière et, à leur rencontre, ne pouvaient pas franchement s’encadrer. Aujourd’hui, la seule chose qui les liait, c’était cette relation au lit. Et, puisqu’elle était secrète, elle était terriblement excitante.  « Va t’ennuyer ailleurs, alors » continua-t-il d’un ton étouffé, la tête toujours sous son oreiller moelleux. A moins qu’elle lui demande de remette le couvert ce matin, mais il était trop claqué pour être d’humeur. Il ne bossait pas ce samedi et il avait prévu de faire une grasse matinée exemplaire – alors que ça ne lui ressemblait pas, d’habitude, il détestait se lever tard, suivant l’adage voulant que le monde appartienne à ceux qui se lèvent tôt. Mais, alors qu’il songeait de plus en plus à replonger paresseusement dans les bras de Morphée, un coup frappé à la porte le tira hors de sa torpeur. Comme piqué par un insecte, il se redressa subitement et croisa le regard paniqué d’Ali. Bordel, si quelqu’un les surprenait ! Que ce soit n’importe qui, c’était une très mauvaise idée. Ici, à Pasadena, la rumeur se propageait rapidement et leur relation pouvait très bien remonter aux oreilles de Dean ou de Cateleya. Et ce serait encore pire si c’était son frère ou sa meilleure amie.  « Me regarde pas comme ça, ce n’est pas de ma faute ! J’attends personne ». Jamais personne, manqua-t-il de signaler. D’autant plus que personne n’osait vraiment s’aventurer dans ce quartier pas des plus fréquentables. Un quartier qui plaisait bien à Samuel. Il s’efforça de garder son calme mais songea que, s’il s’agissait de Dean, ils étaient vraiment, vraiment dans la merde. Parce que la seule autre sortie était le vieil escalier de secours – rouillé et grinçant – et Ali manquait de se rompre le cou à chaque fois qu’elle l’empruntait. Elle lui demandait ce qu’ils devaient faire. Qu’est-ce qu’il en savait, lui ? Il se mordit la lèvre, tandis qu’on frappait à nouveau à la porte.  « Une seconde, j’arrive ! » cria-t-il pour se donner quelques minutes supplémentaires de réflexion. Aliyah le dévisageait comme s’il allait sortir la solution tel un magicien.  « Ok, euh… Récupère tes affaires et planque-toi derrière la porte en attendant. Et par pitié, ne bouge pas, bon sang ! » Il lui lança son tee-shirt dans la figure, attrapa son boxer, l’enfila maladroitement, puis son regard balaya la pièce.  « Putain, où est ton soutien-gorge ? » s’enquit-il, désespéré. Il ne le voyait nulle part dans la chambre et il ne se souvenait plus guère des événements de la veille. La moitié de leurs affaires étaient éparpillées au large, sûrement dans tout l’appartement. Agacé, il acheva de se rhabiller en quatrième vitesse tout en lui désignant la porte.  « Allez, grouille-toi, cache-toi quelque part ! » insista-t-il, en voyant qu’elle semblait indécise. Heureusement que la porte était fermée à clef, car si c’était son frère, il le savait, il n’aurait pas hésité à ouvrir la porte pour rentrer comme chez lui – c’était d’ailleurs ce que Samuel faisait aussi.


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MessageSujet: Re: (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel   (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel EmptyDim 15 Juin - 21:12

Aliyah ∞ Samuel
What the hell?!
Evidemment, Samuel n’apprécia pas vraiment qu’elle commence à venir l’ennuyer. Il grogna, plongeant son visage dans l’oreiller en lui disant de lui foutre la paix. Du moins était-ce ce qu’elle avait compris de son grommellement étouffé. Aliyah aurait très bien pu se rallonger, s’enrouler un peu mieux dans le drap et tenter de se rendormir, mais elle était à présent bien réveillée, la faute aux rayons du soleil qui éclairaient la pièce. Et elle n’avait aucune envie d’attendre que monsieur termine sa nuit, fasse même éventuellement une grasse matinée avant d’ouvrir les yeux. Quand il grogna qu’elle devait aller s’ennuyer ailleurs, la jolie brune pinça les lèvres et le regarda d’un air courroucé, alors qu’il s’obstinait à garder la tête sous ce fichu oreiller. Elle avait envie de le prendre au mot, de le planter là sans ménagement, alors qu’avant ça, l’idée de profiter encore un peu de sa personne lui avait effleuré l’esprit.

Mais les coups frappés à la porte mirent fin à ses réflexions. Voilà qu’il s’était redressé d’un bond, tout comme elle, et qu’ils se fixaient avec horreur et stupeur, la même question devant tourner dans leurs esprits respectifs. Mais bordel qui était derrière cette fichue porte ? Et les différentes réponses possibles n’étaient pas très engageante. Qui que ce soit de toute manière, ils ne pouvaient pas être découverts comme ça, ensemble. Les rumeurs allaient trop bon train en ville, et il n’était pas question que tout le monde s’imagine qu’ils vivaient une idylle ensemble. Parce que ça n’était pas le cas, et parce que les gens ne comprendraient pas le genre de relation un peu - pour pas dire totalement - étrange qu’ils entretenaient.

Après qu’elle l’ait spontanément questionné sur un ton presque accusateur, Samuel se défendit vivement d’attendre quelqu’un. Bon c’était toujours ça, mais une visite à l’improviste n’était pas franchement encourageante non plus. Perdue, se sentant comme un lapin surpris par les lumières d’une voiture alors qu’il tentait de traverser la route, Aliyah se retrouva bien incapable de réagir ou même de réfléchir à une solution concrète. Ah ça servait bien d’être intelligente tiens ! Elle se tourna donc vers lui, espérant qu’au moins l’un d’eux ait une idée brillante pour les sortir de cette situation périlleuse.

Samuel semblait tout aussi paumé qu’elle, ce qui n’était pas très rassurant, il fallait bien l’avouer. Il cria à son visiteur qu’il arrivait quand celui-ci frappa une nouvelle fois, puis il se bougea tout en lui disant d’aller se planquer derrière la porte. Oui d’accord, mais quelle porte au juste ? C’était pas comme si son appartement n’en comportait qu’une seule ! Puis il lui dit de ne pas bouger. Bon alors, elle devait aller se planquer ou ne pas bouger ? C’était confus, et alors qu’il s’était levé et avait enfilé un boxer, il lui balança un t-shirt qu’elle se prit en pleine figure. S’en dégageant avec une certaine rage, elle le fusilla du regard mais ça devait être le cadet de ses soucis. Quand il lui demanda où était son soutiens-gorge, elle ne put s’empêcher une réplique un brin acerbe. « Demande donc à celui qui était si pressé de me l’enlever hier ! » D’un geste brusque, elle enfila le t-shirt et retrouva presque miraculeusement sa petite culotte à quelques pas du lit.

Elle venait de l’enfiler quand il la pressa une nouvelle fois. « Arrête de m’agresser bon sang ! » siffla-t-elle en étudiant les différentes possibilités. Elle était déjà suffisamment stressée pour qu’il n’en rajoute une couche en plus, et ça l’empêchait de réfléchir correctement. Se cacher derrière une porte n’était franchement pas le meilleur plan, aussi opta-t-elle pour aller s’enfermer dans la salle de bain, s’y dirigeant rapidement tout en marmonnant en espagnol. Au dernier moment, elle se rappela de son sac à main qu’elle avait abandonné dans l’entré quand elle était arrivée. Il y avait des chances pour que ce soit la première chose que voit le visiteur mystère. Bon ok, il y avait aussi probablement une grande partie de leurs vêtements éparpillés un peu partout mais tout de même. « Mon sac ! » l’avertit-elle sans oser élever trop la voix, espérant qu’il l’ait entendu et qu’il aurait le réflexe de le fourrer dans un placard ou n’importe où ailleurs.

Elle referma la porte de la salle de bain au moment même où il s’apprêtait à ouvrir et elle s’y adossa en soufflant. Posant une main sur sa bouche pour s’empêcher de parler, elle écoutait, oreille collée contre la porte, mais les battements désordonnés de son cœur n’aidaient pas franchement à la compréhension.
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MessageSujet: Re: (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel   (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel EmptyMar 17 Juin - 16:34

Aliyah ∞ Samuel
Il ne manquait plus que ça ! Pour une fois que Samuel profitait un peu de son temps libre en revenant aux vraies valeurs, il fallait qu’il soit interrompu par un malheureux coup frappé à la porte. Non pas qu’il était de particulièrement bonne humeur ce matin-là – ce n’était pas comme si lui et Aliyah sortaient réellement ensemble, ils n’étaient même pas des amants… D’ailleurs, il n’aurait su dire ce qu’ils étaient, en fait. Des potes améliorés. Des potes qui avaient du mal à s’encadrer dans la vie de tous les jours mais qui oubliaient leurs différends une fois au lit. Et ça, ça lui suffisait amplement ! Puis, il aurait aimé dormir un peu plus pour une fois. Mais il avait fallu qu’Ali essaie de le réveiller pour le mettre d’encore plus mauvaise humeur. Qu’est-ce qu’elle pouvait être insupportable, quand il s’y mettait ! Et enfouir sa tête sous l’oreiller ne servirait à rien, elle était encore plus tenace qu’un bouledogue enragé. Avec elle, aucun moyen de lâcher l’affaire. Bon, d’accord. Il aurait peut-être dû mieux lui parler, avec un peu plus de tact. Mais il n’allait pas changer maintenant, c’était trop tard, Aliyah était habituée ! Et cette foutue relation se devait de rester secrète, sinon quoi, il serait bon pour le cimetière. Raison pour laquelle il flippa comme un dingue quand on frappa à la porte de si bon matin, et qu’il donna des ordres complètement contradictoires à son amante, sans savoir vraiment quoi faire. La jeune femme se rhabilla rapidement en faisant l’impasse sur son soutien-gorge, et face à sa remarque ironique, il se contenta de lui faire une grimace et de la presser davantage. Pas le temps de faire de l’humour, même si en d’autres circonstances, Samuel lui aurait balancé une réplique bien sarcastique au sujet de la soirée qu’ils avaient passé tous les deux – une soirée très sympa, il fallait bien le reconnaître. L’autre, derrière la porte, commençait semble-t-il à s’impatienter et le tira brutalement de ses rêveries. Non, pas le temps d’y penser.

Il la vit s’enfermer dans la salle de bain et poussa un soupir de soulagement – une bonne chose de faite ! Il l’entendit lui glisser quelque chose mais, trop pressé par le mec qui s’acharnait contre la porte, il ne fit pas attention à ses paroles et se précipita vers la porte d’entrée. Merde. Il venait d’apercevoir les fringues éparpillées, le fameux sac d’Aliyah et – comble de l’horreur ! – son magnifique soutien-gorge à deux pas du porte-manteau. Il fronça les sourcils. Ils avaient été si pressés que ça, hier ? Réprimant un juron, il entrebâilla la porte pour tenter de dissimuler les pièces à conviction et poussa une exclamation étouffée. « Jake ! Quelle… bonne surprise. Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais là ? » L’un de ses collègues, à la caserne, et accessoirement, un bon ami. Un ami réputé pour ses débarquements complètement à l’improviste. L’autre le salua mais lui lança un regard étonné en le voyant si gêné. Trop abasourdi pour prendre le temps de masquer ses émotions, Samuel souriait comme un idiot, l’air franchement embarrassé. « Tu ne me laisse pas rentrer ? » Sam laissa échapper un léger rire. « Heu… en fait, ça va pas être possible ce matin, j’aurais bien voulu mais j’suis très occupé et… Tu ne peux pas rentrer. Une affaire extrêmement urgente ». Son ami ne devait pas comprendre grand-chose à son discours pour le moins décousu mais, en jetant un coup d’œil par-dessus l’épaule de Samuel, il entraperçut le sac à main d’Aliyah, gisant sur le sol, et, quelques mètres plus loin, quelques fringues. Un sourire entendu éclaira son visage tandis qu’il hochait la tête, soudain ravi pour lui. « Oh, je comprends, oui… Une affaire urgente, c’est ça. J’espère que tu t’es bien amusé en tout cas ». Samuel tressaillit. Mince, quel con. Le pauvre perdait de plus en plus ses moyens et continua « Quoi ? Oh ! Non, non, ce n’est pas du tout ce que tu crois, va pas t’imaginer des choses, j’ai un problème de… de rats » Jake fronça les sourcils, la mine perplexe. « Oui, c’est ça, des rats. Une invasion dans mon appart, tu connais le quartier ! Il y en a un justement dans ma salle de bain actuellement et je suis en train de me battre avec lui… Un gros vilain rat, impossible à faire sortir, tu verrais la bête, tu prendrais peur. Alors ce n’est vraiment pas le moment. Je te rappelle, d’accord ? » Le dénommé Jake manqua d’exploser de rire mais ne chercha pas à rentrer en force. Il approuva d’un hochement de la tête et lui souhaita bon courage avec son invasion de rats, puis Samuel referma la porte en prenant bien soin de tirer le verrou. Puis il laissa retomber sa tête contre la porte, tout en s’insultant mentalement. Jake connaissait également son frère, il ne manquait plus que, pour rire, il parle à Dean de cet événement et celui-ci chercherait à tout prix à savoir qui était la dulcinée de son frère ! S’il lui répondait qu’il se contentait de coucher avec, il passerait pour un goujat sans cœur. Il pria donc pour que son pote ne dise rien. Mais le mal était déjà fait, c’était trop tard. Tout en demeurant agglutiné contre la porte comme un coquillage accroché à son rocher, il s’exclama : « C’est bon, t’es encore en vie ? » Normalement, elle était encore là, elle n’aurait jamais osé se barrer de l’appartement avec la moitié de ses affaires.

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MessageSujet: Re: (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel   (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel EmptyMer 18 Juin - 11:33

Aliyah ∞ Samuel
What the hell?!
Aliyah avait sentit l’adrénaline monter en elle. Son cœur s’était emballé comme un dératé, et les ordres pressants de Samuel ne l’aidait pas vraiment à se reprendre. Elle détestait être pressée de la sorte, encore plus dans une situation pareille. Parce que personne ne devait la trouver là. Pour les personnes qui les connaissaient, ils se détestaient cordialement. Alors allez leur expliquer qu’ils entretenaient une relation épisodique purement physique et sans le moindre sentiment. Si certains pourraient comprendre – ils étaient au 21e siècle après tout – d’autres auraient sans doute plus de mal. Une réputation était si vite détruite, et Aliyah ne voulait certainement pas qu’une image de « salope » lui colle à la peau – vive les esprits étriqués !
 
La jeune femme avait réussi à s’enfermer dans la salle de bain avant que son amant n’ouvre à son visiteur impromptu, non sans lui avoir glissé un avertissement à propos de son sac à main, priant pour qu’il l’ait entendu et fasse le nécessaire. Oreille collée contre la porte, une main sur la bouche, Ali tenta de distinguer les paroles échangées à travers les battements désordonnés de son cœur. Une chance, les deux hommes n’étaient pas franchement discrets. Elle comprit donc que le visiteur s’appelait Jake et ce nom ne lui dit absolument rien. Sam tenta de s’en débarrasser, mais l’autre était tenace, et visiblement avait bien compris ce qui ce tramait dans cet appartement. Mais quand elle entendit cette histoire de rats, elle leva dans un premier temps les yeux au ciel en le traitant mentalement d’idiot. Non sérieusement, il n’aurait pas pu trouver plus crédible ? Mais elle n’était pas au bout de ses surprises, parce que le bougre insista, déclarant avoir un « gros vilain rat » dans sa salle de bain. Elle allait le tuer, lui arracher la tête et s’en servir comme boule de bowling. Heureusement qu’elle avait une main sur sa bouche, son cri indigné fut étouffé dans sa paume.
 
Elle n’entendit pas vraiment la suite mais comprit que le dénommé Jake n’avait pas insisté et était reparti. D’ailleurs, la voix de Samuel s’éleva un peu plus fort, s’adressant directement à elle pour lui demander si elle était encore en vie. Oh oui elle l’était ! Mais elle n’était pas persuadée que lui le resterait très longtemps après qu’il ait osé dire une énormité pareille. Aliyah sortit furibonde de la salle de bain, et le rejoignit rapidement, la mauvaise humeur de Samuel étant visiblement contagieuse. « Estúpido cretino! Parece que soy una rata?! » Voilà. Enervée, elle déblatérait en espagnol, se fichant pas mal qu’il la comprenne ou non. Mais il devait être habitué, elle l’avait souvent traité de crétin stupide, même si dans le fond, il n’avait rien de stupide ou de crétin – ce qu’elle n’admettra jamais devant lui – tout comme elle s’en était déjà pris plusieurs fois à lui dans sa langue maternelle. « Imbécil! Usted no podría haber encontrado otra excusa? Tú eres la rata! Baboso! » Elle s’était plantée devant lui, son regard lançant des éclairs. Certes, il les avait tiré d’un mauvais pas en faisant déguerpir le fameux Jake, mais la colombienne avait été piquée au vif. Peut-être la trouverait-il trop susceptible, mais elle doutait que quiconque – en particulier une femme – soit enchantée d’être comparée à un vilain gros rat qui fait peur à voir. Des excuses, il aurait pu en trouver d’autres, beaucoup plus crédibles d’ailleurs. Comme… comme… Bon d’accord, rien ne lui venait là tout de suite, mais elle était sûre qu’il aurait pu trouver mieux !
 
« Un conseil, la prochaine fois que tu planques une femme dans ta salle de bain, évite de la comparer à un rat ! Crétin ! » Elle eut une envie folle de le cogner de son petit poing, mais savait parfaitement qu’elle ne faisait pas le poids face à lui et que, qui plus était, il se vengerait assurément d’une manière ou d’une autre. Frustrée, elle serra simplement les poings, pinça les lèvres pour éviter de lâcher un cri d’énervement, et le fusilla du regard pendant quelques secondes encore, puis le planta sans un mot en commençant à ramasser les vêtements épars qui traînaient sur le sol, dont le fameux soutien-gorge. Visiblement oui, ils avaient été plutôt pressés la veille. Mais le souvenir de la soirée d’hier ne pouvait à lui seul effacer aussi facilement sa colère. Aliyah avait le sang chaud, elle n’y pouvait rien, c’était comme ça, et il allait lui falloir un moment pour qu’elle se calme. Dire que ce samedi matin aurait pu si bien commencer...
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MessageSujet: Re: (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel   (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel EmptyMer 18 Juin - 13:37

Aliyah ∞ Samuel
Dire que Samuel manquait de tact était probablement un euphémisme. Oh, il pouvait être délicat quand il le voulait, bien sûr, il l’avait déjà été quand une fille lui plaisait vraiment – ce qui était assez rare, il fallait bien en convenir – mais pas avec Aliyah. D’un côté, ça l’arrangeait, il n’avait pas besoin de prendre de pincettes avec elle et il n’avait pas peur de la froisser. Les filles étaient tellement susceptibles, c’était dingue ! Le moindre mot pouvait être interprété de travers et c’était l’une des raisons pour lesquelles Sam n’aimait pas être en couple. Toujours à surveiller ce qu’il faisait, ce qu’il disait ! Quand il commença à évoquer les rats devant Jake, il jubila à l’intérieur. D’accord, oui, c’était de la méchanceté gratuite, une petite vengeance pour tout ce qu’elle lui avait fait subir. Alors, aussi joyeux qu’un gosse, il rigolait intérieurement et, en refermant finalement la porte, était d’excellente humeur. Il s’imaginait déjà Aliyah lui sauter à la gorge, l’insulter de tous les noms et peut-être même l’assommer avec la lampe de chevet, mais il avait la tête dure et ne craignait pas ses accès de colère. Au contraire, ça le faisait marrer, ses petites crises d’hystérie, ça mettait un peu de piquant dans sa vie. Après avoir demandé tout haut si elle était encore en vie, il attendit l’explosion. Trois… Deux… Un… Zéro ! Et bien sûr, ça ne rata pas. Elle jaillit telle une furie hors de la salle de bain et lui hurla dessus, en espagnol. Ce qui n’était pas une si mauvaise idée au final, puisqu’il ne comprenait pas un traître mot de ce qu’elle lui disait – à en croire le ton employé, ça ne devait pas être des paroles d’amour et de paix. Il saisit simplement « imbécile » au vol et répondit par un large sourire. « C’est ça, c’est ça » approuva-t-il d’un ton tout joyeux, signe qu’il se moquait ouvertement d’elle. « Désolé, je n’ai pas pris espagnol au lycée, c’est bête hein ? » Il recula tout de même d’un pas au cas où elle voulait lui arracher les yeux, et se baissa pour attraper le soutien-gorge qui traînait dans l’entrée, et l’agita sous son nez. « Victoire ! On a résolu l’énigme de sa disparition ». Et sur ce, il le lui envoya pour qu’elle le récupère.

Ensuite, elle continua de l’engueuler, mais dans une langue qu’il comprenait cette fois et en effet, elle était en colère à cause de l’histoire du rat. Il haussa les épaules, nullement inquiet. « Arrête, tu ne trouves pas ça adorable, un rat ? Genre… Ratatouille ? J’ai vu ça l’autre jour à la télé. Je trouve ça plutôt flatteur ». D’accord, il continuait de se foutre allègrement d’elle, et ça le faisait toujours autant marrer.  Il attendit que la crise soit passée pour lui lancer, la bouche en cœur « On t’a déjà dit que tu es magnifique quand tu t’énerves ? Un conseil, tu devrais te mettre en colère plus souvent… » Même si c’était clairement destiné à la mettre encore plus en rogne, il était sincère. Ce matin, il la trouvait particulièrement jolie, et il comprenait pourquoi il revenait chaque fois la voir, pourquoi il craquait. Parce qu’il ne fallait pas se leurrer, Aliyah était une des plus belles femmes de son entourage, mais il préférait mourir plutôt que de l’avouer devant elle, ça gonflerait bien trop ses chevilles ! Il se demanda s’ils pourraient un jour s’entendre et, s’ils s’engueulaient pour de bon, s’ils pourraient un jour se pardonner mutuellement. Oui. Il l’espérait, parce que merde, cette femme, il l’aimait bien. Avec son caractère fou furieux, ses crises de colère et ses multiples défauts, il l’aimait bien ! « Allez, ne fais pas cette tête, venant de moi, c’est à prendre pour un compliment. Tu veux un café ? T’as l’air d’en avoir bien besoin ! » Décidément, il ne s’arrêtait jamais, c’était plus fort que lui. Heureusement qu’Aliyah le connaissait et ne lui en tenait pas rigueur, car il connaissait bien d’autres filles qui l’auraient depuis longtemps envoyé sur les roses.
 
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Aliyah O'Connell

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MessageSujet: Re: (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel   (36) What the hell?! | Aliyah & Samuel EmptyJeu 19 Juin - 9:03

Aliyah ∞ Samuel
What the hell?!
Ce type, bon dieu ce type, il pouvait la mettre hors d’elle en un quart de seconde, et elle était persuadée que parfois, il le faisait exprès, comme aujourd’hui par exemple. Quand elle sortit de la salle de bain, bien remontée contre lui et ses excuses bidons et mal choisies, elle se heurta à un mur, ou presque. Elle lui lançait des noms d’oiseaux à la tête en espagnol, et lui souriait et se moquait ouvertement d’elle ! De quoi énerver encore un peu plus Aliyah, qui bouillait littéralement de l’intérieur. Pourquoi s’énervait-elle donc toute seule comme ça, alors qu’elle savait parfaitement que Samuel n’en avait rien à faire ? Quand il déclara d’un ton moqueur que c’était dommage qu’il ne comprenne pas l’espagnol, elle haussa à nouveau la voix par réflexe. « Je me fiche pas mal que tu comprennes ou non ! Ca me défoule ! » Oui ça devait être ça. Lui crier dessus était un bon exutoire, il fallait bien l’avouer. A croire qu’elle avait fini par prendre goût à leurs prises de têtes occasionnelles et qu’elle y trouvait même son compte.

Il récupéra son soutien-gorge, fit un commentaire à la noix qui lui fit lever les yeux au ciel avec un soupir, avant qu’il ne le lui balance et qu’elle ne le rattrape au vol. Non mais sérieusement ! Ali lui exprima son mécontentement, en anglais cette fois-ci, et la répartie de son vis-à-vis lui donnait envie de lui en coller une. « Ah, parce que tu trouves flatteur d’être comparé à de la vermine toi ?! » s’exclama-t-elle avant de le planter pour commencer à ramasser le reste des vêtements épars. « Je retiens, ça peut toujours servir ! » ajouta-t-elle en se redressant, les bras pleins de fringues, autant les siennes que celles de Sam d’ailleurs.

Samuel qui tenta de l’amadouer - ou était-ce pour l’énerver encore un peu plus ? - en lui disant qu’elle était belle quand elle était en colère. Ali lui jeta un regard glacé et presque dédaigneux. « Si tu crois que me faire des compliments va t’aider… » Bon d’accord, peut-être que ça fonctionnait, un tout petit peu. Mais vraiment un tout petit peu, et elle dût se faire violence pour ne pas esquisser un sourire. Merde alors, il était doué le bougre ! Pour reprendre contenance, elle lui tourna le dos, embarquant tous les vêtements avec elle pour les déposer en vrac sur le lit. On ne savait jamais, si un quelqu’un d’autre décidait subitement de rendre une visite impromptue à Sam. Elle laissa le tas pêle-mêle, elle n’avait de toute manière rien d’une maniaque et elle avait eu le temps de se rendre compte que lui non plus alors après tout ça ne changeait pas grand-chose.

Il lui proposa un café alors qu’elle revenait vers lui et elle ne put s’empêcher de lui balancer une nouvelle pique. « Du vrai café j’espère, et pas un espèce de jus de chaussette infâme ! » Ce serait mentir que de dire qu’il lui avait déjà servit un café infâme, mais elle pouvait se montrer de très mauvaise foi avec lui, juste pour l’emmerder en fait. Elle lui sourit d’ailleurs d’un air narquois avant de récupérer son téléphone dans son sac, constatant qu’elle avait un message de sa mère, datant de ce matin là. Magdalena lui proposait de dîner ensemble pour « mettre les choses à plat » selon ses propres termes, et Ali ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel et de lâcher un soupir. « Compte là-dessus… » marmonna-t-elle pour elle-même en verrouillant son téléphone avant de le fourrer à nouveau, un peu rageusement, dans son sac. Sa mère était tout bonnement pas croyable, pensait-elle réellement qu’elle passerait l’éponge aussi facilement, après avoir appris que toute sa vie était basée sur un mensonge ? Qu’un simple dîner pourrait arranger les choses ? Aliyah n’était pas d’un naturel très rancunier, mais certaines choses n’étaient tout simplement pas pardonnables.

La colombienne abandonna son sac dans un coin, puis rejoignit Samuel dans la cuisine, toujours énervée mais cette fois-ci pour une autre raison, et plus de la même manière non plus. Elle n’avait même plus vraiment cœur à l’asticoter. Toujours aussi peu vêtue – à quoi bon après tout, il avait déjà vu tout ce qu’il y avait à voir et il n’y avait qu’eux dans cet appartement – elle se hissa sur le plan de travail, ses jambes pendant dans le vide. Sans un mot de plus, elle le regarda s’activer, bien contente qu’il lui ait finalement proposé ce café, elle en avait effectivement bien besoin. Pensive, elle le fixait sans vraiment le voir, l’épisode du rat était presque oublié, remplacé par des idées bien plus noires et personnelles. Merde, pourquoi avait-il fallu qu’elle jette un œil à son téléphone bon sang !

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