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 Hope ~ things we lost in the fire

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Hope L. Callaghan-Whitley
Hope L. Callaghan-Whitley

≈ PSEUDO : Aurore E.
≈ MESSAGES : 530
≈ CÉLÉBRITÉ : Jennifer Morrison
≈ CRÉDIT : timeless (b. <3)
≈ STATUT : mariée mais séparée et amoureuse de son beau-frère



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MessageSujet: Hope ~ things we lost in the fire   Hope ~ things we lost in the fire EmptyLun 26 Mai - 17:19



Hope Lexie Callaghan
Losing your memory


≈ NOM : Callaghan-Whitley. ≈ PRÉNOMS : Hope Lexie. ≈ ÂGE : 33 ans. ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 27 avril 1981 à Los Angeles. ≈ ORIGINES : anglaises - par son père - et américaines - par sa mère. ≈ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : professeur d'histoire à l'université. ≈ STATUT CIVIL : mariée, mais séparée. ≈ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : Ambitieuse, cultivée, curieuse, maniaque, modeste, simple, naturelle, persévérante, possessive, maternelle, franche, fidèle ≈ GROUPE : valleys.


≈ AIME : ses enfants et toute sa famille, même celle de Julian ; regarder des films de super héros avec ses fils ; Spiderman est son préféré ; jouer aux jeux vidéos avec ses enfants ; lire ; l'histoire ; travailler avec des étudiants passionnés d'histoire comme elle ; visiter des monuments et des musées ; U2, Queen et Aerosmith ;  la glace au chocolat ; le chocolat ; la pâte à tartiner ; la cuisine italienne ; cuisiner ; les fraises ; le cinéma ; la danse ; les séries tv. ≈ DÉTESTE : rester assise à ne rien faire ; conduire ; les voitures ; les personnes qui veulent lui cacher son passé ; l'alcool, la cigarette et les joints ; les étudiants qui se ne font rien que ce soit chez eux ou en cours ; les gens qui parlent fort le matin ; les films niais où tout est bien qui finit bien, mais aussi les films d'horreur dont elle ne voit pas l'intérêt – pourquoi chercher à se faire peur alors que la vie est déjà si terrible ?.

~ Elle ne veut plus conduire, elle a même peur de monter de nouveau dans une voiture, surtout si c'est elle qui est au volant. Elle a plutôt confiance en son frère ou en James.
~  Elle a un drôle de sentiment à chaque fois qu'elle entend I don't want to miss a thing et elle ignore pourquoi cette chanson est si importante pour elle.
~ Elle veut se rappeler de tout ce qu'elle a pu oublier, même si elle sait que certains souvenirs sont probablement douloureux.
~ Elle cherche toujours quelle était la raison du départ de Julian.
~ Elle est toujours soigneusement habillée, coiffée et maquillée. Elle ne veut pas donner l'impression de se négliger tout ça parce que son mari est parti.
~ Ce n'est pas une femme qui collectionne les conquêtes. Au contraire, elle a eu seulement trois petits amis puis son mari et la récente aventure avec James – dont elle ne se souvient pas.
~ Elle n'a perdu quasiment aucune connaissance. Sa matière – qui est l'histoire -, elle la connaît toujours par cœur.
~ Elle a toujours eu ce don pour la cuisine qu'elle n'a pas perdu non plus.
~ C'est une véritable maniaque. Elle fait le ménage tous les jours, fatiguée ou pas. Elle ne supporte aucune trace de poussière.
~  Elle fait tous les soirs la lecture à ses enfants, comme avant l'accident. C'est un moment de la journée qu'elle ne rate pour rien au monde, quoi qu'il arrive.
~ Pour passer du temps avec ses enfants, elle joue aussi aux jeux vidéos avec eux et elle ne se débrouille pas si mal !
~ La nuit, il lui arrive de se lever pour aller consulter des albums photo et tenter de se souvenir.



≈ PSEUDO/PRÉNOM : Aurore E./Emy. ≈ ÂGE : 17 ans. ≈ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7. ≈ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? ça, je ne m'en souviens plus  Hope ~ things we lost in the fire 3844806999 . ≈ PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO ? tout droit sorti de mon esprit tordu  Hope ~ things we lost in the fire 3488855934 . ≈ UN DERNIER MOT ? c'est mon dernier mot, Jean-Pierre  Hope ~ things we lost in the fire 1991397950 .
Code:
<span class="avapr">jennifer morrison ≈</span> hope l. callaghan-whitley.

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Hope L. Callaghan-Whitley
Hope L. Callaghan-Whitley

≈ PSEUDO : Aurore E.
≈ MESSAGES : 530
≈ CÉLÉBRITÉ : Jennifer Morrison
≈ CRÉDIT : timeless (b. <3)
≈ STATUT : mariée mais séparée et amoureuse de son beau-frère



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MessageSujet: Re: Hope ~ things we lost in the fire   Hope ~ things we lost in the fire EmptyLun 26 Mai - 17:19

Birthday.
People who say they sleep like a baby usually don't have one.


Hôpital de Los Angeles, 27 avril 1981

« C'est un beau bébé que vous avez là, madame Callaghan ! C'est une fille ! » annonce le médecin avant de mettre la petite dans les bras de sa mère. La maman consulte alors le papa « Comment allons-nous l'appeler ? ». Ils posent un regard doux et plein d'amour sur le nouveau-né. « Hope lui irait à merveille » murmure la maman. C'est vrai, ils ont eu du mal à avoir un second enfant. Au début, avant d'avoir Jaime, le grand frère de Hope qui a déjà deux ans, ils pensaient même que l'un des deux était stérile et c'était sans doute pourquoi ils n'y parvenaient pas. Pourtant, ils n'ont jamais abandonné l'idée d'avoir des enfants. Désormais ils ont une famille et c'est comme ça qu'ils se disent qu'il ne faut jamais perdre espoir. Le papa regarda de nouveau avec tendresse sa fille et sa femme, puis acquiesce avant de suggérer « J'aimerais qu'elle porte ton prénom aussi. Hope Lexie Callaghan, c'est joli tu ne trouves pas ? », Lexie adresse alors un sourire à son mari, tous deux comblés de bonheur.




Childhood.
A brother shares childhood memories and grown-up dreams.


Pasadena, mai 1991

« Hoplàààààààààà ! » ça, c'est Jaime, mon frère qui m'attaque pour me faire des chatouilles ! Mais moi, je me débats comme un petit tigre, comme quand j'étais plus petite ! Faut dire que beaucoup de temps a passé depuis l'époque où je jouais encore à la poupée : c'est fini tout ça ! Maintenant, je ne suis plus à l'école et pourtant, avec Jaime, on passe notre temps à se taquiner. Enfin, je ne suis pas non plus une petite sœur diabolique ! Peut-être qu'on se taquine beaucoup, mais ça ne nous empêche pas d'être complices, c'est mon partenaire de bêtises. Faut dire que vu qu'on a peu d'écart, c'est plus simple de bien s'entendre ! Même à l'école on a toujours passé pas mal de temps ensemble, on se posait dans la cour récréation et on parlait de tout et rien jusqu'à temps de regagner nos classes respectives. C'est le genre grand-frère protecteur qui serait capable de se battre avec un garçon pour qu'il me foute le paix.




At the beginning
We were strangers
Starting out on a journey


Los Angeles, 12 juillet 1999

« Mademoiselle Lena Maria Parker, voulez vous prendre monsieur Jonah Alexander Stark pour époux ? » « Oui, je le veux. » « Monsieur Jonah Alexander Stark, voulez vous prendre mademoiselle Lena Maria Parker pour épouse ? » « Oui, je le veux. » « Vous pouvez embrasser la mariée. » Et là, tous les invités applaudissent. Heureusement que c'est terminé parce que je m'ennuyais vraiment à mourir. Est-ce que les mariages ont toujours été soporifiques à ce point ? Quelques heures passent et nous sommes désormais dans la salle des fêtes avec la musique assez forte pour faire céder toutes les fenêtres. Voilà que c'est l'heure des slows. Les mariés s'avancent en premiers sur la piste de danse et moi je les jalouse, de ma chaise, seule avec mon verre de champagne. Dire qu'il y a quelques semaines, j'ai largué Peter parce qu'il nous imaginait déjà mariés, cinq enfants alors que tout ce que je veux pour le moment, c'est profiter ma jeunesse avant de prendre des décisions de trentenaires. Il ne valait mieux pas que notre histoire dure si on n'a pas la même conception des choses.

Je suis tellement dans mes pensées que je sursaute lorsque j'entends une voix masculine à ma gauche « ce serait dommage qu'une jolie fille comme toi n'ait pas une danse... », je lève la tête et je découvre un garçon qui a à peu près mon âge, peut-être un peu plus ? Je lui adresse un sourire et il me tend la main, ce qui fait que je le suis sur la piste. Voilà que je danse un slow avec un inconnu sur I don't want to miss a thing d'Aerosmith ! Pourtant, je suis étrangement à l'aise alors que je ne suis pas sentie à ma place durant toute la journée... « Tu t'appelles comment ? » « Hope. Et toi ? » « C'est un joli prénom. Moi c'est Julian. »

Après le slow, on est allés dehors et il m'a prêté sa veste parce que l'air était un peu frais en cette nuit de juillet. On a parlé et rigolé pendant des heures, sans voir le temps passer, jusqu'au moment où on nous a dit qu'on rentrait à la maison parce que la fête était terminée. On a échangé nos numéros de téléphone et on a dit qu'on s'appellera bientôt, et j'espère que ce sera le cas... Je le laisserai faire le premier pas, même si ça peut paraître vieux jeu.




Will you marry me ?
I don't want to miss a thing


Pasadena, 9 avril 2000

Si on m'avait dit que je me serais mariée aussi vite, j'aurais sans doute ris aux éclats. Je ne m'imaginais pas dire oui aussi jeune mais j'aime Julian et je ne pourrais jamais aimer quelqu'un autant. Quelque chose me dit que nous deux, c'est pour la vie. C'est un drôle de sentiment... Surtout que je sais qu'il m'attend devant l'autel et que je passe les derniers instants de ma vie en tant que mademoiselle Callaghan. Bientôt, d'ici quelques dizaines de minutes, je serai madame Whitley.

Je souffle un bon coup et me regarde dans le miroir une dernière fois. J'ai conscience que ma vie va changer avec une décision pareille. D'un côté ça me fait peur, tandis que de l'autre que je me sens sereine. Je passe par la petite porte au fond de l'église et je m'avance le long de la nef, tenant le bras de mon père comme le veut la tradition. Je tremble légèrement à l'idée de tous ces regards braqués sur moi. Le moindre faux pas sera remarqué...

Pour le moment, je n'ai pas fait de boulette et le prêtre commence par le discours classique avant de nous proposer d'échanger nos vœux. « Ce douze juillet de l'année dernière, jour de mariage de nos amis communs, j'ignorais encore que je rencontrerai mon mari. Et tu es venu me proposer de danser ce slow avec toi, parce que j'étais une des seules personnes assises à table tandis que toutes les autres étaient sur la piste de danse. J'ai accepté sans réfléchir. Je me souviens de la chanson qui passait à ce moment-là, c'était I don't want to miss a thing, d'Aerosmith. Pour moi, cette chanson a marqué le début d'une belle histoire et je sais qu'on a encore plein de bonnes choses à construire ensemble. » « Hope... Justement, ce soir-là, je t'ai vu et j'ai su que je devais aller te voir. C'était comme une évidence. Si je n'y allais pas, j'étais convaincu de passer à côté d'une femme merveilleuse. Je m'étais dit que ce slow était justement l'occasion de te connaître et de passer du temps avec toi. Tout s'est accéléré et c'est vrai, on est jeunes, mais jamais je ne regretterai d'avoir fait le premier pas. » Après l'échange des vœux, le prêtre reprend la parole « Mademoiselle Hope Lexie Callaghan, voulez vous prendre monsieur Julian Michael Whitley pour époux ? » « Oui, je le veux. » « Monsieur Julian Michael Whitley, voulez vous prendre mademoiselle Hope Lexie Callaghan pour épouse ? » « Oui, je le veux. » « Vous pouvez embrasser la mariée. »




The kill.
Come break me down
Bury me,bury me


Pasadena, 15 novembre 2013

Je rentre de l'université après une journée épuisante durant laquelle j'ai passé mon temps à essayer de faire comprendre les causes de la Guerre Froide aux premières années, mais sans grand succès. Pourtant, c'est du niveau lycée ! Enfin...  Je vais voir les enfants qui jouent aux jeux vidéos dans le salon. J'embrasse mon grand Noah – 10 ans déjà ! - et mon petit Andrew – 8 ans depuis quelques jours. « ça va, Mum ? » me demande Noah « ça va. Enfin... Les étudiants sont fatigants ! Et vous deux, votre journée ? » « ça a été. » « Moi aussi, mais c'est la maitresse qui m'a fatigué ! » « Pauvre chou ! », j'embrasse mon petit Caliméro sur le front puis je vais dans ma chambre et vois tout d'abord Julian de dos ainsi qu'une valise posée sur le lit. J'ai du mal à cacher ma surprise alors je lui demande en enroulant mes bras autour de sa taille « Tu nous improvises un séjour en amoureux ? Où est-ce que tu nous emmènes ? Oh non attends, laisse-moi deviner... A Paris ? Non, à Venise ? Ok, j'arrête de vouloir gâcher la surprise, je verrai au moment venu ! ». Julian se dégage et je ne comprends vraiment pas ce qu'il a, encore plus quand il réplique avec une voix froide « On ne va nulle part. Je m'en vais. » « Comment ça tu t'en vas ? Tu dois partir en déplacement pour le boulot ? » « ça n'a rien à voir avec le boulot. Je te quitte, Hope. » « Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu fais ça, Julian? Explique-moi. » « J'ai besoin de réfléchir. » « Mais à quoi tu veux réfléchir ? Qu'est-ce qui va pas ? Raconte-moi. » « Faut que je réfléchisse à tout, enfin surtout à nous. » « Tu vas chez elle, c'est ça ? » et là, un ange passe, j'ai la gorge nouée. « Je ne vois personne d'autre. » « Arrête de me mentir, Julian. » « Je ne te mens pas. J'ai juste besoin de respirer un peu. » dit-il tout en fermant la valise. Il me tourne de nouveau le dos et dévale les escaliers à toute vitesse. Je le suis jusqu'à dans la rue et me mets à crier de toutes mes forces « Julian, reviens ! Nous laisse pas s'il te plaît ! », pourtant, sa voiture démarre et il ne s'arrête même pas une seconde pour me dire au revoir.

En rentrant, je décide de ne pas m'écrouler. Je n'ai pas le droit, Noah et Andrew comptent sur moi et je resterai forte pour eux. Je ne veux pas leur dire que leur père est parti, que je ne sais pas pour combien de temps et tout ça... « Mum ? Il est où Papa ? » « Il était pressé, il était en retard à un rendez-vous pour son travail et après, il part à San Francisco pour un stage de quelques jours. Mais il m'a dit de vous embrasser de sa part. » En fait, non, il ne me l'a pas dit, mais tout ce qui compte, c'est qu'il ne leur fasse pas de mal... Les pauvres, ils n'ont rien demandé... Comment je vais faire quand ils se rendront compte qu'il ne reviendra pas ? Je n'aime pas leur mentir et pourtant, je n'ai pas le choix...

Je vais à l'étage et sort mon téléphone de ma poche. Je compose le numéro de Jay. Peut-être qu'il saura ce qui est passé par la tête de son frère ? Je n'en suis pas sûre, mais qui ne tente rien n'a rien. « Salut. » « Hope ? Qu'est-ce qui y a ? Un problème ? » « Julian est parti. Tu ne saurais pas où il est par hasard ? Je veux dire, est-ce qu'il t'a dit qu'il comptait partir ? » « Non. Il a rien dit. Tu veux que je vienne ? »  « Euh oui... J'aimerais bien que tu viennes, enfin si ça te dérange pas. » « J'arrive. »  j'ai à peine le temps de répondre qu'il a déjà raccroché et en effet, dix minutes plus tard, il est devant ma porte. Je le laisse entrer, les enfants viennent lui dire bonjour avant de retourner à leurs jeux vidéos et je vais dans la cuisine avec Jay. On cherche toutes les explications possibles et imaginables, mais aucune ne tient debout...




Alive.
I feel alive when I'm with you


Pasadena, 8 avril 2014

Je viens de mettre les enfants au lit, après leur avoir lu pour la énième fois leur conte favori : Pinocchio. Ils ont regagné leur chambre respective et je suis passée par les deux pièces pour les embrasser sur le front. Désormais, je descends dans le salon où m'attends Jay, je nous ramène une bière chacun et me pose dans le canapé à côté de lui. Je lui tends la bouteille et je le contemple pendant quelques secondes avant de revenir à la raison. C'est mon beau-frère, le frère de Julian. Pourtant, il est bien plus présent que mon mari – si seulement je dois encore le considérer comme – qui a disparu il y a six mois. Quand j'ai besoin, Jay garde les enfants et il s'en occupe autant de temps que je le veux. Évidemment, le départ de Julian nous a soudés, même si ce n'est pas facile tous les jours et que parfois je passe un peu mes nerfs sur lui.

Nous restons silencieux et de temps en temps, je le regarde furtivement. Je me décide finalement à briser ce silence. « Merci d'être là. Tu sais, pour les enfants et moi. » Il me fixe pendant quelques secondes avant de retourner à la contemplation de sa bière « Faut bien que quelqu'un assume à la place de Julian... » « Arrête... Fais pas comme si c'était normal. » Qu'il soit prêt à intervenir vingt-quatre heures sur vingt-quatre n'est pas normal. Je veux dire, c'est pas tout le monde qui ferait ça. Il se rapproche un peu et passe son bras autour de mes épaules avant de me regarder dans le blanc des yeux. « ça l'est. Tu sais bien que je suis toujours là pour ma blonde préférée. » il finit sa phrase avec son éternel petit sourire de séducteur et je me dégage de son bras, ce qui fait qu'il s'éloigne. « Je suis sérieuse. Si t'étais pas là, je m'en sortirais pas, entre mon boulot, les enfants et la maison... Leur père leur manque, ils m'en parlent tous les jours et le pire c'est qu'il ne reviendra même pas pour eux. J'en ai marre de leur dire qu'il va revenir alors que c'est faux. Je ne veux plus leur mentir, c'est trop dur... » « Il vaudrait mieux que tu leurs dises, parce que là, ils se font de faux espoirs, parce que comme tu dis, il ne reviendra pas. Aucun coup de fil en six mois, ça veut tout dire. » « T'as raison... Je ne veux pas leur briser le cœur, ce ne sont que des enfants... »  Il s'approche de nouveau, prenant mon visage entre ses mains pour me promettre « ça ira. ». Soudain, tout va très vite : voilà que je l'attrape par le col pour l'embrasser comme je n'ai jamais embrassé un homme, pas même Julian. Pourtant, Jay finit par me repousser : « Hope... Ce n'est pas bien. Tu es la femme de mon... » Je ne lui laisse même pas le temps de répondre que je lui dis « on s'en fout. ». Il n'oppose alors plus aucune résistance et j'ai conscience que je vais sans doute regretter cette nuit, parce que demain, tout aura changé. Tout sera devenu compliqué, nos rapports ne seront plus les mêmes... Pourtant, j'ose espérer que cette nuit sera le début d'une belle histoire...




Breathe.
How to save a life


Pasadena, 18 avril 2014

Je ne sais pas si je regrette la nuit que j'ai partagée avec Jay. Je n'en ai pas l'impression parce que ça m'a permis de me rendre compte que ce n'était pas juste comme ça, pour passer le temps et y trouver du réconfort. Seulement, je n'ose pas lui en parler. Je l'évite carrément. Je ne sais plus si je dois répondre à ses coups de fil et je sais que c'est une attitude de lâche. Lui qui décroche à n'importe quelle heure du jour et de la nuit quand je l'appelle... Il avait peut-être raison tout compte fait, c'était sûrement pas bien de franchir le pas. On a franchi la ligne de non retour. Andrew et Noah me demandent tout le temps pourquoi Jay ne vient pas et à chaque fois, je ne sais pas quoi leur répondre... Pour la peine, je vais les chercher moi-même à l'école cette fois. Je me suis quand même arrangée pour décaler mon cours afin de ne pas faire appel à lui, ça devient grave je crois !

POINT DE VUE EXTERNE

Un accident de voiture arrive n'importe comment. Les facteurs peuvent être très différents : ivresse et vitesse sont les plus classiques. Il y a ceux qui téléphonent au volant, ceux qui ont beaucoup trop fait la fête et qui ne se sont pas gênés pour fumer quelque chose d'un peu plus fort qu'une simple cigarette ; ceux qui sont épuisés risquent eux aussi d'être impliqué dans un accident. Mais il y a aussi les conducteurs qui sont perdus dans leurs pensées et qui ne se concentrent pas sur la route. Dans tous les cas, à ce moment qui peut s'avérer fatal, on ne pense qu'à une chose : rester en vie. Parce que la vie ne tient qu'à un fil, n'est-ce pas ? On peut dire ce qu'on veut, mais la vie est une chose précieuse. Et le fait qu'elle soit si fragile, c'est ce qui lui donne toute sa valeur. Qu'on soit jeune ou vieux, qu'on soit un homme ou une femme, qu'on soit noir ou blanc... La mort s'empare de nous au moment où on s'y attend le moins. Mais est-ce qu'il existe une chose pire que la mort ? Je peux vous assurer que oui...

Une jeune mère de famille est au volant d'une Mercedes noire tandis qu'un homme d'une cinquantaine d'années conduit un 4x4. L'homme roule trop vite et la femme blonde est perdue dans ses pensées. Elle a à peine le temps de réagir que le 4x4 la percute de plein fouet, déclenchant instantanément les airbags. Seulement, est-ce qu'il est trop tard pour elle ? Est-ce que c'est son heure ? L'homme, lui, n'a qu'une égratignure. La jeune femme saigne abondamment et autour des deux voitures se réunissent les habitants de Pasadena qui ont assisté à l'accident. Plusieurs personnes essayent de contacter les secours pour la blonde qui semble inconsciente. Les secours arrivent pour la dégager de la voiture et la prennent en charge immédiatement. Ils ne savent toujours pas s'ils vont parvenir à la sauver.




Wake me up.
Losing your memory


Pasadena, 30 avril 2014

J'ouvre les yeux, et je ne vois rien d'autre que des murs blancs. Je ne sais pas où je suis, ni ce que je fais ici mais quelque chose me dit que j'ai dormi pendant longtemps, très longtemps. Ça a tout l'air d'un hôpital, mais je n'ai aucune idée de pourquoi je suis là. Je regarde mes bras, j'ai des bleus et des égratignures. Pourtant, je ne me souviens de rien. Je ne parviens même pas à me souvenir de mon nom. Je pars à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait m'aider, dossier médical, carte d'identité... N'importe quoi. Au pied du lit, il doit y avoir quelque chose. Je tombe sur des papiers, comme je l'espérais. Je regarde les informations générales et me mets à murmurer « Hope Lexie Callaghan Whitley... » C'est vrai, ça me revient peu à peu. Mais pourquoi j'ai un deuxième nom de famille ? Qui suis-je vraiment ?

Je n'ai pas le temps de m'interroger plus qu'arrivent plusieurs personnes : une femme brune, un homme qui lui ressemble un peu et qui a des yeux très bleus, contrairement à ceux de la brune qui sont bruns, deux enfants qui semblent adorables et un autre homme qui a un air de famille avec moi. Je ne les connais pas, je ne reconnais aucun des visages. Peut-être que nous sommes très proches mais je n'ai aucune idée de qui ils sont. L'homme qui a quelques traits en commun avec moi se met à murmurer « Hope... Si tu savais comme j'ai eu peur... Mais j'étais sûr que tu nous reviendrais. ». Juste après, les enfants s'approchent d'un pas hésitant. « Maman ? ». Je suis... Mère ? Non. Ce n'est pas possible, je me souviendrais au moins de mes propres enfants. « Qui êtes-vous ? » je demande. Le plus petit des deux fond en larmes et le plus grand fronce les sourcils, semblant croire à une mauvaise blague. Ce que j'aurais aimé que ça en soit une...

L'homme aux yeux bleus a l'air nerveux. Est-ce qu'il est mon mari ? C'est bien le genre d'homme que je pourrais épouser... Je sais que j'aurais pu craquer pour lui, il est tellement beau et ce regard... Je le connais, mais je n'arrive pas à mettre un nom dessus. Rien. Il s'approche et me prend dans ses bras. Il me serre si fort que je devine qu'il est quelqu'un de très important pour moi. Pourtant, impossible de me souvenir de quoi que ce soit, même si j'essaye de toutes mes forces. Je le regarde une fois qu'il met fin à l'étreinte « je suis désolée mais... Je n'arrive pas à savoir qui vous êtes. ». Je vois dans ses yeux cette immense tristesse, mêlée à une déception profonde : je lui ai brisé le cœur. Il s'éloigne alors, sans que qui ce soit ne le retienne. Je n'ose pas, de crainte de le blesser encore plus, alors il sort de la chambre et je reste abasourdie face à toutes ces choses qui me dépassent.




Wonderful life.
Things we lost on fire


Pasadena, 5 mai 2014

Je suis rentrée à la maison depuis deux jours, et j'ai du mal à m'y faire. J'ai dû faire plusieurs fois le tour de la maison pour reprendre mes repères et ça va un peu mieux. Depuis ma sortie de l'hôpital, James, qui est apparemment le frère de mon mari qui est parti il y a quelques mois, et donc mon beau-frère a emménagé avec moi. Disons qu'il a été chargé de veiller sur l'amnésique de service... Au moins, il est gentil et il ne semble pas me considérer comme une corvée, sauf quand il essaye de me faire me souvenir et qu'il s'énerve mais je peux comprendre, même si je ne suis pas à sa place. C'est vrai que parfois, il me fait un peu enrager et il ramène des nanas à la maison, ce qui a le don de m'agacer parce que je veux pas que ce soit un bordel chez moi ! Il est gentil avec Noah et Andrew aussi. J'essaye de me rattraper, de me comporter en tant que mère même si je ne sais plus comment l'être... C'est comme si je venais de débuter alors qu'ils sont grands désormais. C'est quand même dingue, aucun souvenir ne veut remonter à la surface, sauf quelques uns de mon enfance, mais ça me dit pas à quoi ma vie ressemblait avant l'accident... La nuit, je feuillette les albums photo pour tenter de me rappeler, en espérant que ça finisse par être concluant...


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