catelaya & evan - I try not to miss you, but in the end,I still do...

cataleya o'connell & evan l. leblanc.

I try not to miss you, but in the end, I still do...

Cela faisait maintenant quelques jours qu’Evan était revenu s’installer à Pasadena. Contre l’avis de sa mère, restée à Londres, il avait finalement décidé de partir à la recherche de Cataleya. Son premier roman avait connu un succès tel qu’il avait finalement décidé d’écrire une suite, une suite qui s’était bientôt transformée en un projet de trilogie qui allait même être adapté au cinéma. Evan sourit en songeant à la manière dont avait évolué sa vie. S’il était heureux ? Pas tout à fait, mais c’était en bonne voie. Épanoui sur le plan professionnel et libéré de ses vieux démons, la seule chose qui lui manquait était Cataleya. S’il ne l’avait jamais oubliée et avait toujours été fou amoureux d’elle, il n’était pas stupide au point de croire qu’elle l’avait attendue. D’ailleurs, il était le premier à avoir eu des aventures en espérant que ça l’aiderait à passer à autre chose, mais ça n’avait pas fonctionné. La dernière en date, une charmante anglaise prénommée Martha, l’aimait d’un amour inconditionnel et était prête à tout pour le garder. Conciliante, elle avait fermé les yeux sur ses sautes d’humeurs ou ces longues nuits passées seule, tandis qu’Evan travaillait sur son prochain roman ou partait en tournée promotionnelle. Lorsqu’il avait refusé sa demande en mariage, elle s’était contentée de ravaler sa peine, intimement convaincue qu’il l’aimait malgré tout et qu’un jour viendrait où il accéderait enfin à sa requête. Malheureusement pour la jolie blonde, Evan ne partageait pas ses sentiments. S’il était effectivement très attaché à elle et qu’il avait aimé partagé sa vie durant ces deux années, il ne pourrait jamais lui rendre tout ce qu’elle lui avait donné. Lorsqu’il s’en était rendu compte, l’anglais avait préféré mettre un terme à leur relation.

Quoi qu’il en soit, il avait soudainement ressenti le besoin de revoir Cateleya. Evan mourrait d’envie de voir son visage, d’entendre sa voix. La Colombienne le hantait, il en rêvait toutes les nuits. Tous ces souvenirs partagés avec elle, pourtant flous et vieux d’une dizaine d’années maintenant, lui avaient toujours redonné le sourire. Inconsciemment, le jeune homme voulait aussi savoir si son instabilité sentimentale n’était qu’une façade qu’il se donnait pour cacher sa peur de l’engagement ou bien si ça venait d’un problème plus grave, si c’était lié à Leya... En dépit de ses projets professionnels, c’était aussi et surtout pour ça qu’il avait décidé de poser ses bagages en ville. Comme la partie réelle de son roman était directement inspirée de cet endroit, les premières scènes du film allaient être tournées dans la région de toute manière -et comme il aurait été forcé de revenir à un moment ou à un autre, il avait finalement décidé de sauter le pas. Après quelques recherches, Evan avait fini par apprendre que Leya tenait une petite galerie –et ce fût tout naturellement qu’il s’y rendit pour lui faire la surprise. Lorsqu’elle croisa son regard, la jeune femme devint toute pâle. Pour Evan aussi ce fût un choc de se retrouver en face d’elle et il ne trouva rien de plus percutant à dire que « Caty ? »

evan l. lebanc & cataleya o'connell.

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« Bien, j'ai noté le rendez-vous ainsi que toutes vos demandes. Je vous vois la semaine prochaine alors, bonne journée, au revoir » Leya lui serra la main et la jeune femme quitta sa galerie. Une autre cliente ! Cette dernière lui avait demandé des choses innovantes en plus de cela, la brunette en était plus qu'heureuse. Elle aimait tenter de nouvelles techniques, travaillait en intérieur comme en extérieur. Elle pensait qu'il était important pour elle de diversifier son travail, elle détesterait stagner. Elle rentra la date et l'heure dans son ordinateur puis se dirigea vers son bureau pour feuilleter quelques books. Elle avait déjà des idées mais elle aimait voir le projet dans son ensemble avant de prendre une quelconque décision. Elle attrapa son agenda et une photo tomba à ses pieds. La colombienne la ramassa et se mit à sourire comme une idiote. Elle l'avait depuis toujours. Elle devait avoir six ans à tout casser tout comme la tête blonde à côté. Evan et elle se tenaient la main. Leya prit place sur la chaise. Dernièrement, elle y pensait beaucoup, plus qu'a l'ordinaire, elle se réveillait plus tôt, elle faisait des cauchemars de ce fameux jour. La brunette attrapa le cadre sur l'étagère et retira la photo à l'intérieur pour y placer celle de son enfance. Là, c'était beaucoup mieux. Elle se saisit de quelques affaires et se dirigea vers la réserve lorsqu'une personne l'appela « Caty ... » Elle lacha tout ce qu'elle avait dans les mains. C'était inutile pour elle de se retourner, elle savait déjà qui venait d'entrer dans sa galerie. Il n'y avait qu'une seule personne dans sa vie qui l'avait appelé Caty, c'était Evan Ses amis ou encore sa famille, utilisaient Leya ou Cata, mais il n'y avait que lui. Cependant, elle ne pouvait lui tourner le dos indéfiniment. Elle fit volte-face et s'arrêta presque de respirer. Elle aurait reconnu ses grands yeux bleus entre mille. Elle porta instinctivement sa main à son pendentif, celui qu'il lui avait offert il y a plus de dix ans. Elle n'avait cessé de le porter, à vrai dire, elle ne le retirait jamais. Elle ne resta pas figée longtemps. Prise d'une impulsion, elle courut se jeter dans ses bras « C'est vraiment toi ? » Leya savait qu'Evan allait bien. La première fois qu'elle avait vu son nom sur son roman, elle s'était tout bonnement arrêtée de respirer. Elle avait compris à ce moment-là qu'il était en vie - question qu'elle s'était posée pendant très longtemps suite aux mauvais traitement qu'il avait subi - et qu'il avait réussi. En rentrant chez elle le soir, elle avait dévoré le livre. A lisant la dernière ligne, elle avait su. Il ne l'avait pas oublié après toutes ces années. Et aujourd'hui, elle le serrait dans ses bras « Je suis tellement heureuse de te voir » Peut-être qu'elle irait mieux à présent.

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Evan avait souvent rêvé de cet instant, mais il n’avait encore jamais rien connu de comparable à la sensation qu’il ressentit lorsque la jeune femme le reconnu et se jeta dans ses bras. Quelques instants plus tôt, le cœur battant, il l’avait observé jouer avec son pendentif –collier qu’il lui avait lui-même offert lorsqu’ils étaient enfants – et elle était désormais blottie dans ses bras, s’agrippant presque à lui pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas. « C'est vraiment toi ? » Il se contenta d’acquiescer d’un mouvement de la tête. Il n’y avait rien de plus à ajouter, la situation était bien trop intense pour que ses lèvres ne daignent lui obéir et acceptent de bouger. « Je suis tellement heureuse de te voir… » souffla-t-elle en relâchant finalement leur étreinte. Heureuse ? Elle n’était pas la seule. Evan se sentait si apaisé à cet instant qu’il aurait voulu que le temps s’arrête ou bien qu’on les enferme tous les deux dans une petite bulle, coupée de tout, là où ils deviendraient intouchables, là où ils seraient protégés de tous. Evan songea à tout ce temps passé à idéaliser ce moment et il réalisa que rien de ce qui avait alors pu lui traverser l’esprit n’était aussi beau, ni même aussi jouissif que ce qu’il était en train de vivre. Se retrouver en face d’elle était tout simplement merveilleux. Pour un peu, il en aurait presque perdu l’usage de la parole… « Moi aussi je suis content, tu n’imagines même pas à quel point… » dit-il en passant machinalement une main sur sa joue. La jeune femme sembla frissonner au contact de son pouce et Evan fit un pas en arrière, réalisant la portée de son acte. Cela faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus, ils avaient beaucoup changé, mûri aussi et un geste comme celui-ci (aussi désintéressé soit-il) pouvait la mettre mal à l’aise. « J’ai souvent pensé à toi, tu sais… » poursuivit-il de but en blanc. Evan n’avait jamais été très doué pour ce qui était d’exprimer ses sentiments, on le jugeait bien souvent maladroit et trop direct, mais ça faisait aussi partie de son charme naturel. « Tu m’as beaucoup manqué… » Légèrement mal à l’aise, il commença à se balancer gauchement d’un pied à l’autre, avant de fixer son attention sur le bijou que la brunette portait autour du coup. « J’arrive pas à croire que t’es gardé ce machin… On était encore des gosses quand je te l’ai donné, c’est… » Il ne trouvait pas les mots. Quelque part, cette attention le touchait, mais il se sentait aussi coupable, il s’en voulait de ne pas lui avoir donné de nouvelles. Evidemment, sa vie avait toujours été compliquée, mais les choses s’étaient nettement améliorées et ce, depuis plusieurs années… Si le courage ne lui avait pas à ce point manqué, il aurait déjà repris contact avec elle. Tout du moins, c’est ce qu’aurait fait – toujours selon lui- un véritable ami… « Alors… Qu’est-ce que tu deviens ? Tu as peut-être changé, mais une chose est sûre, tu es restée fidèle à tes premiers amours… » conclut-il en faisant allusion à son goût pour la photographie.

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Leya s'était sentie presque obligée de le prendre dans ses bras. Une manière de se rassurer, de se dire qu'il était vraiment là et qu'elle n'était pas en train de rêver comme ça aurait l'être. Mais c'était bien lui, elle en était certaine. Elle finit par le lâcher et s'écarta - à contre-cœur « Moi aussi je suis content, tu n’imagines même pas à quel point… » . lui dit-elle en passant sa main sur sa joue. Elle frissonna. Petits, ils avaient passé le temps à se faire des câlins mais aujourd'hui, des années plus tard, ce geste avait une portée différente. Evan sembla s'en rendre compte et laissa retomber sa main. « J’ai souvent pensé à toi, tu sais… » Cette remarque la fit sourire. Evan avait toujours été quelqu'un de sincère, il n'était pas le genre de personne à dire quoique ce soit s'il ne le pensait pas. Et la suite lui fit d'autant plus plaisir. Elle lui avait manqué, alors il ne l'avait vraiment pas oublié. Malgré son roman, un doute avait toujours subsisté. Quelque part elle avait de se rassurer, de se dire que tout ce qu'ils avaient vécu s'était réellement passé. « Tu m'as manqué aussi » Evan porta alors son attention sur son cou et elle posa sa main sur son collier, un sourire aux lèvres. « J’arrive pas à croire que t’es gardé ce machin… On était encore des gosses quand je te l’ai donné, c’est… » Elle se souvenait parfaitement de ce jour là. La brunette n'avait pas pu fêter son anniversaire. Le soir, vers vingt heures, on avait sonné à la porte. Son père était parti ouvrir et l'avait appelé. La colombienne l'avait rejoint en courant et avait découvert le petit français, un paquet à la main. Depuis ce soir-là, elle ne l'avait jamais enlevé. « Je m'y suis toujours accrochée. Avant de lire ton roman, je n'étais pas certaine que tu sois ... enfin ... Quand j'ai vu ton nom dans la vitrine, c'est comme si un poids avait disparu. Mais tu es là, et je sais que ça ira maintenant . » finit-elle, un peu gênée. Se confier sur ses sentiments n'était pas coutume pour Leya. Surtout par rapport à Evan. Pendant des années, elle avait enfermé tout ça dans une boîte pour ne plus souffrir, mais aujourd'hui, tout revenait d'un coup. « Alors… Qu’est-ce que tu deviens ? Tu as peut-être changé, mais une chose est sûre, tu es restée fidèle à tes premiers amours… » Sans vraiment réfléchir, elle le prit par la main - comme elle le faisait lorsqu'ils étaient enfants - et l'entraîna avec elle, le sourire aux lèvres. Elle avait ouvert sa galerie dès l'obtention de son diplôme. « Je crois que j'avais besoin d'immortaliser les choses que je voyais autour de moi, ca m'a aidé à avancer en quelque sorte. » Il n'y avait rien à ajouter. « Et toi ? D'où t'es venu cette envie d'écrire ? »

» (evan) + don't you ever say, I just walked away, I will always want you
» evan - and if i recover, will you be my comfort?
» Do you miss me ? |Jaiby
» You're gonna miss me when I'm gone~
» Hope ~ I don't want to miss a thing

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