« Haley Paige White, voulez vous prendre Thomas Samuel Crawford pour époux, de l'aimer, le chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l'adversité et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare ? », me demanda le pasteur Hendryx. Derrière moi, l'assemblée retenait son souffle dans l'attente de mon oui solennel. Je vie ma mère essuyer discrètement une larme qui perlait au coin de son œil. Mon fiancé me souriait, qu'il était beau dans son costume trois pièce assorti à la couleur de ses yeux. Pour autant, je n'étais plus amoureuse de lui et j'avais du mal à mettre mes idées en ordre, car une fois que j'aurais dis ce que j'avais à dire, rien ne serait plus jamais comme avant.

Tommy et moi, nous nous connaissons depuis l'enfance. Tout deux enfant unique, nous faisons partie des plus riches famille de Floride. Nous sommes tombé amoureux au temps du lycée, suite à une soirée un peut arrosée. Le jeu de la bouteille, vous connaissez ? Je suis certaine que oui. Ce soir là, c'était la première fois que j'y jouais et le sort à désigner Thomas. Je l'ai embrasser et nous avons commencer à sortir ensemble. Tout était parfait. Du moins, en apparence. Moi, j'avais envie de m'amuser. D'accord, j'étais contente d'avoir un petit ami aussi gentil, mais je n'avais que seize ans et des années devant moi avant de savoir qui j’allais épouser. Pourtant, nos mères, nos familles, préparaient déjà notre mariage. Pathétique. C'est avec lui que j'ai fais mon entré dans le monde des adultes, lors de mon bal des débutantes et puis, il y a deux ans, il 'ma demandé en mariage et j'ai accepté, puisque c'est ce que tout le monde attendait de moi.

J'étais heureuse dans le fond, après tout, je l'aimais de tout mon cœur et puis, il y a trois semaines, j'ai eut une révélation. Le soleil venait de se lever, et moi, de me réveiller. Thomas dormait encore à mes côtés, la marque du drap gravé sur la joue, le sourire aux lèvres, les cheveux en pétard et je ne sais pas pourquoi, soudain, j'ai su qu'il n'était pas celui que j'attendais. Qu'il n'était pas fait pour moi. Pourtant, je me suis d'abord dit que ça serait égoïste de ma part de laisser tomber maintenant, de rompre et de lui briser le cœur. De plus, je me mettrais la famille à dos. Était-ce que je que voulais vraiment ? Non, alors, je n'ai rien dis. Mais hier, lorsque je me suis réveillée au lendemain de mon enterrement de vie de jeune fille, j'ai réalisé que je pouvais pas continuer ainsi. Je n'avais aucun souvenir de ma soirée, mes amies étaient introuvables et il y avait deux hommes nu avec moi. Probablement des strip-teaseurs et je n'ose pas imaginé ce que j'ai pu faire avec eux.

Alors quand le pasteur me pose la question, je répond distinctement. « Non ! » J'entends les gens murmuré, l'air choqué. Un bruit dans mon dos m'indique que ma mère est tombée dans les pommes. Je vois le regard attristé de Thomas et je bafouille. « Je suis désolée. Je ne peux pas faire ça ! » Puis sans rien dire de plus, je laisse mon bouquet de mariée à Madge, ma demoiselle d'honneur, puis je quitte l'église en courant.

J'ai marché dans les rues de Miami pendant deux longues heures, sous le regard éberlué des passants, avant d'échouer à la gare routière. Par chance, dans ma fuite, j'avais pensé à prendre mon sac à main, j'avais de l'argent liquide, mes papiers d'identité et un téléphone mobile. J'ai demandé jusqu'au je pourrais aller avec ce que j'avais, car je n'avais pas le temps de passé au distributeur de billet. Pasadena, en Californie. Je ne connais pas du tout cette ville, mais j'ai toujours eut envie d'aller en Californie, alors je prends cela comme un signe du destin, le signe d'une nouvelle vie.